Covid-19 : la campagne de vaccination débute lundi 2 octobre

Publié le 25/09/2023 - 09:29
Mis à jour le 25/09/2023 - 11:56

Initialement prévue le 15 octobre, la campagne de vaccination contre le Covid-19 a été avancée au lundi 2 octobre 2023, informe le service-public.fr. Pour cause, la hausse actuelle du nombre de cas et l'apparition de nouveaux sous-variants du virus. 

Le vaccin, injecté gratuitement, permet aux personnes les plus fragiles, et à ceux qui les côtoient d’être protégés du risque de développer une forme sévère de la maladie. 

Le ministère de la Santé recommande aux personnes "les plus à risque" de recevoir dès l’automne une dose de rappel. Cela concerne notamment :

  • les personnes âgées d’au moins 65 ans ;
  • les personnes atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, diabète, obésité, cancers, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires…) ;
  • les femmes enceintes ;
  • les personnes immunodéprimées ;
  • les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée.

La vaccination est également recommandée à ceux ayant des contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou fragiles face aux infections respiratoires, y compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial.

Quand et où recevoir la dose de rappel ?

Il est nécessaire d’attendre au moins 6 mois depuis la dernière infection, sur la base de la date du test positif, ou la dernière injection d’un vaccin contre la Covid-19.

Les personnes peuvent se faire vacciner chez leur médecin traitant, en pharmacie, auprès d’un infirmier, d’une sage-femme ou d’un chirurgien-dentiste. Pour les résidents en Ehpad et unités de soins de longue durée, la vaccination est organisée par l'établissement de soins.

Quels sont les vaccins utilisés ?

Le ministère de la Santé indique que des vaccins adaptés au variant, qui circule actuellement le plus en France, sont désormais disponibles en quantité suffisante. Ces vaccins sont efficaces contre la souche originelle du virus et contre les autres variants. Il en existe une version adulte et deux pédiatriques (5-11 ans et 6 mois-4 ans).

Un schéma vaccinal simplifié

Pour les personnes âgées de 5 ans et plus, le schéma vaccinal s'avère plus simple : quel que soit le passé vaccinal, la vaccination consiste désormais en une seule dose de vaccin.

Pour ce qui est des enfants de moins de 5 ans :

  • pour ceux déjà vaccinés ou ayant été infectés par la Covid-19, une seule dose suffit ;
  • pour les autres, un schéma vaccinal à trois doses (deux à 21 jours d'écart et la troisième 8 semaines après) est maintenu.

Info +

Le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe est, pour sa part, maintenu au 17 octobre. Il sera possible, à partir de cette date, de vous faire vacciner au même moment contre la Covid-19 et la grippe.

Allez + loin

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Une start-up de Besançon veut offrir un implant à chaque enfant atteint de fente faciale en 2026

L’entrepreneur et créateur de contenus Mikaël Demenge a annoncé sur ses réseaux sociaux lundi 28 octobre 2025 un nouvel engagement solidaire en faveur des enfants porteurs de fentes faciales, en partenariat avec la start-up bisontine Ennoïa et le service de chirurgie maxillo-faciale et plastique de l’hôpital Necker-Enfants Malades.

Octobre rose : Et si vous donniez vos cheveux pour confectionner des perruques ?

Les perruques médicales sont souvent utilisées lors de chimiothérapies. Elles peuvent avoir un coût élevé même si certaines sont en partie remboursées par la sécurité sociale. Il n’empêche qu’il peut y avoir un reste à charge important pour les patients suivant la qualité de la perruque… Il existe toutefois des moyens pour réduire ces coûts, comme le don de cheveux… On en parle ce mois d’octobre 2025 avec Johanna Dornier gérante de Beauty Hair, un salon de coiffure partenaire de l’association "Fake hair don’t care*".

Doubs : 40.000 sacs distribués dans les pharmacies pour alerter sur la conduite sous médicaments

VIDÉO • La nouvelle campagne de sécurité routière met l’accent sur la prévention des risques liés à la conduite après la consommation de médicaments. C’est dans ce cadre que la préfecture du Doubs a lancé vendredi 24 octobre à la pharmacie Lafayette des Tilleroyes à Besançon, le début d’une campagne d’un mois prévoyant la distribution de 40.000 sacs de sensibilisation dans 40 pharmacies partenaires du département.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.25
ciel dégagé
le 11/11 à 21h00
Vent
1.18 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
90 %