Le Conservatoire botanique national de Franche-Comté vous invite à signaler les escargots de vos jardins...

Publié le 01/10/2020 - 08:01
Mis à jour le 05/10/2020 - 09:38

Une enquête participative va être lancée en Bourgogne Franche-Comté pour connaître les lieux de répartition de quatre espèces les plus connues de la région.

 ©
©

Parmi tous les groupes faunistiques étudiés par les spécialistes, les mollusques font bien souvent partie des laissé-pour-compte... Bien que certaines espèces soient très présentes dans notre région, les scientifique connaissent mal leurs aires de répartition... C’est pourquoi depuis plusieurs années, le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés (CBNFC-ORI) travaille activement à l’amélioration de la connaissance des mollusques sur son territoire, et s’associe aujourd’hui à l’Office pour les Insectes et leur Environnement de Franche- Comté (OPIE FC) et la Société d'histoire naturelle d'Autun-Observatoire de la faune de Bourgogne (SHNA-OFAB), pour mettre en place une enquête participative autour des 4 espèces les plus connues de la région, et inciter chacun à signaler la présence de ces espèces d’escargots près de chez lui.

Une connaissance lacunaire

Comme pour la plupart des autres groupes, la connaissance de la malacofaune (c’est ainsi qu’on nomme l’ensemble des mollusques) se concentre souvent sur les espèces rares. Les premières recherches s’orientent particulièrement autour des espèces menacées du territoire, laissant ainsi des lacunes pour les espèces les plus communes et pourtant les plus facilement observables comme l’escargot de Bourgogne ou encore le petit gris... Leur zone de répartition étant plus étendue que d’autres espèces, le travail de prospection est également plus long. C’est pourquoi le CBNFC-ORI, l’OPIE FC et la SHNA-OFAB ont aujourd’hui besoin de la participation du grand public pour améliorer la connaissance régionale au travers de cette enquête participative.

Quatre espèces à observer, ouvrez l'œil !

Parmi les espèces concernées par l’enquête, on retrouve :

  • l’escargot de Bourgogne (imposant gastéropode à la coquille beige/crème),
  • le petit gris (avec sa coquille brune légèrement rugueuse et ses bandes striées),
  • l’escargot des jardins (petit escargot à la coquille lisse jaune, rose ou brune, unie ou à spirale)
  • l’escargot des haies (que l’on distingue de son cousin l’escargot des jardin grâce au petit liseré noir présent à l’ouverture de sa coquille).

Vous pouvez apprendre à reconnaître ces 4 espèces, en vous rendant sur le site du CBNFC-ORI (www.cbnfc-ori.org rubrique enquêtes).

Le saviez-vous ?

En Bourgogne-Franche-Comté, on compte aujourd’hui plus de 190 espèces d’escargots différentes répartis dans des habitats très diversifiés. Parmi eux, une espèce sur trois est une espèce aquatique, vivant dans les plans d’eau, les rivières ou les eaux souterraines. La Bourgogne-Franche-Comté abrite également une douzaine d’espèces endémiques (c’est-à-dire qu’on ne les trouve nulle part ailleurs) dont certaines sont protégées au niveau national ! La Bourgogne Franche-Comté a donc une responsabilité particulière dans la préservation de ces espèces.

Participer à l’enquête

Le Conservatoire botanique national de Franche-Comté, l’Office pour les Insectes et leur Environnement de Franche- Comté (OPIE FC) et la Société d'histoire naturelle d'Autun-Observatoire de la faune de Bourgogne vous invitent à ouvrir l’œil et à signaler toute observation d’individu vivant ou même de coquille vide. Il est possible de transmettre très simplement ses observations remplissant un formulaire accessible en ligne. Attention, il sera nécessaire de joindre une photo de l’observation pour aider nos experts à valider la donnée.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Nature

Le Sénat adopte un plan de lutte contre le frelon asiatique qui met fin à 20 ans d’inaction publique 

Le Sénat a adopté à l'unanimité, le 11 avril 2024, un plan de lutte contre le frelon asiatique qui met fin au désengagement de l’État en la matière et qui met à mal la filière apicole et les pollinisateurs sauvages. ”Une victoire importante et une avancée majeure, vingt ans après la détection de cette espèce sur le territoire national”, pour Jean-François Longeot, sénateur du Doubs. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.03
pluie modérée
le 19/04 à 21h00
Vent
3.97 m/s
Pression
1018 hPa
Humidité
91 %