Les assassins présumés d'un homme jeté dans le Doubs devant la justice

Publié le 20/02/2012 - 13:33
Mis à jour le 20/02/2012 - 13:33

Le procès de deux jeunes hommes accusés de l'assassinat en 2009 d'un jeune homme de 21 ans, dont le corps lesté d'un parpaing avait été retrouvé flottant sur le Doubs, à Brevans (Jura), s'est ouvert ce lundi devant la Cour d'assises du Jura.

Les accusés, âgés de 27 et 22 ans, encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Ils ont reconnu avoir participé au meurtre de Maxime Rigaud, mais nient la préméditation et donnent chacun une version des faits différente et changeante, sans mobile clair.

Le corps de ce jeune homme originaire de Damparis (Jura) a été retrouvé le 28 mai 2009 à Brevans, poignet et cheville gauches liés avec une corde à linge et attachés à un parpaing, flottant à un mètre de la berge. Il avait disparu deux jours plus tôt.

D'après les déclarations des accusés, la victime a été frappée et étranglée dans l'appartement d'une amie à Brevans. Ils lui auraient aussi injecté un produit toxique avec une seringue, avant de le ligoter et de lester son corps avec un parpaing pour le faire disparaître dans le Doubs.

Les deux hommes ont nettoyé l'appartement et brûlé les affaires du jeune homme dans une forêt voisine, afin de détruire les éléments compromettants.

Les circonstances de son décès restent floues. "Tout l'enjeu du procès est de comprendre pourquoi Maxime Rigaud, un jeune homme apprécié et sans problème, est mort", a dit à Marjorie Weiermann, avocate de la famille.

L'accusé le plus âgé, déjà condamné pour des faits de délits routiers, d'atteintes aux biens et violences aggravées, a indiqué lors de ses auditions être fasciné par les faits-divers morbides. Une affaire d'assassinat avec injection toxique avait défrayé la chronique dans le Jura en 2000.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Procès Péchier : l’accusé admet un nouvel empoisonnement mais dont il n’est pas responsable

L'empoisonnement est la seule explication possible à l'arrêt cardiaque suspect d'un patient au bloc opératoire en 2009, a admis lundi 13 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, qui a continué toutefois à nier fermement en avoir été à l'origine.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 5.32
couvert
le 08/11 à 00h00
Vent
0.93 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
93 %