Le premier cas a été recensé le 7 août dernier. Depuis, une cellule de vigilence a été mise en place pour limiter l'épidémie et traiter les personnes infectées selon les recommandations sanitaires nationales.
Depuis la semaine dernière, sept cas de gale ont été recensés à la maison de retraite Claude Pompidou à Belfort. Pour Damien Oudot, "il n'est pas possible qu'il y ait un lien entre la maison de retraite de Belfort et l'hôpital de Montbéliard". Une réunion prévue ce mercredi déterminera s'il existe malgré tout un lien ou non.
Une maladie qui fait peur mais qui n'est pas si grave
La gale est une parasitose cutanée provoquée par la colonisation au niveau de la peau d'un acarien spécifique à l'homme. Vulgairement, c'est une araignée qui passe sous la peau et qui y pond ses oeufs. Cela provoque des démangeaisons.
C'est une maladie qui peut toucher des personnes de tous les âges et de tous les milieux socio-économiques. L'attraper ne signifie donc pas un manque d'hygiène et il n'y a aucune raison d'en avoir honte. Très contagieuse, il faut consulter au plus vite son médecin pour éviter de contaminer ses proches. Une fois le diagnostic posé, son traitement se fait en 48 heures. En définitive, même si la gale peut paraître effrayante et répugnante, c'est une infection bénigne, facile à soigner.
Il existe cependant un certain nombre de facteurs favorisant sa transmission : les contacts physiques à répétition (d'où sa fréquence plus importante chez l'enfant), un état de précarité, les collectivités (crèches, écoles, établissements de soins, maisons de retraite…), avec des pics en automne et en hiver.