Dernier jour des soldes : coup de chaud pour les commerçants aux Passages Pasteur

Publié le 07/08/2018 - 16:56
Mis à jour le 13/08/2018 - 11:59

C’est l’ironie de l’histoire : la canicule prévoit de se terminer le même jour que les soldes d’été.

"Les gens n’ont pas envie de sortir. Les gens font plus attention, dépensent moins, en plus petite quantité, moins souvent".  La présidente de l'Union des commerçants de Besançon, Cécile Girardet, établit le bilan des soldes de cet été 2018.  Pour elle, le tourisme a bien aidé malgré un été bien compliqué. 60% des commerces du centre-ville appartiennent à des indépendants qui proposent des produits particuliers qui diffèrent de ceux des zones commerciales.

À la galerie commerciale des Passages Pasteur, c'est le dernier jour des soldes.

La canicule alliée aux vacances rendent l'endroit serein. Pour Cassandre et Yann, deux jeunes gens qui attendent un ami, l’endroit est excellent pour se mettre au frais grâce à la climatisation.  A l’entrée des galeries Pasteur, Elena, vendeuse chez Kiko, a le sourire. Sa boutique de cosmétiques est remplie de clients qui entrent, essaient, paient, et ressortent dans la rue ensoleillée.

Elena, vendeuse Kiko Crédit Photo : Valentin Machard ©
Elena est fière : le magasin tourne bien et les gens demandent ses précieux services pour être accompagnés dans leur achat. La promotion d’été « un produit acheté = un produit offert » a su attirer, en plus des soldes qui vont jusqu’à -70%. Mais même s’il semble avoir du monde tout le temps, Elena reconnait avec une légère résignation que la fréquentation a baissé par rapport à l’été dernier."

"Je suis venue ce matin, cet après-midi ça n’aurait pas été possible."» Valérie, cliente chez Kiko avoue. Elle préfèrera rester au frais pendant que le soleil brûlera et que le thermomètre montera au plus fort de la canicule.

Aurélie, opticienne Krys Crédit Photo : Valentin Machard ©
En face, chez Krys, même constat pour Aurélie, opticienne. Les gens ne sortent plus et préfèrent rester « terrer » chez eux. "Une cliente n’a même pas voulu venir chercher ses lunettes tellement il faisait chaud !" lâche-t-elle.

Célestine, vendeuse Carnet de Vol Crédit Photo : Valentin Machard ©
Plus loin dans la galerie, à "Carnet de Vol", Célestine est en train de préparer la retaille pour un client. "Vous serez passé 10 minutes plus tôt, il n’y avait personne !" lâche-t-elle,  comme pour s’excuser. L’enseigne d’origine bisontine qui se démarque par ses vêtements de qualité, a dû brader ses stocks cette année. Avec des ristournes de 70%, on avait une chemise pour 14€ et même tout un costume pour seulement 60€. Des chaussures en cuir pour une vingtaine d’euros seulement. Pour Célestine, c’est nécessaire, mais ça lui pince le cœur quand même. Selon elle, son commerce n’a jamais connu une fréquentation aussi faible et le chiffre d’affaire est "en chute libre". Samedi, dernier samedi des soldes, il n’y eu que 73 passages dans son magasin. Le premier dimanche des soldes fut encore pire : seulement 23 personnes ont franchi les portes.

Redynamiser le coeur de Ville

Thierry Morton, adjoint aux commerces et à l’artisanat de Besançon, reconnait lui aussi une saison en demi-teointe. Pourtant il ne considère pas qu’un allongement de la période des soldes soit une solution car  "le panier du consommateur n’est pas extensible sans pouvoir d’achat" . Même si que 9% des locaux commerciaux ne sont pas occupés, le temps de reprise s’est allongé. On met aujourd’hui 6 à 12 mois pour trouver un repreneur contre 2 à 3 mois par le passé.  La municipalité veut redynamiser le centre-ville par l’opération « Cœur de ville » avec des évènements et des animations et en réhabilitant des espaces comme la place Victor Hugo.

Pour l’adjoint, la zone commerciale de Marnières ne représente pas une nouvelle concurrence aux commerces de centre ville car il faut "capter une nouvelle population alors que sature Châteaufarine". Il appelle les commerçants a assumer leur propre rôle dans la promotion du centre-ville.

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