« Il existe des dépassements conséquents dus à l’augmentation des matières premières : 48 millions d’euros à ce jour et une projection de 330 millions à la fin du chantier dont 20 incomberont à la Franche-Comté », estime Marie-Guite Dufay (PS) dans les colonnes du quotidien nancéen.
Quand on sait que ce dépassement ne concerne que la partie des 145 km entre Villers-les-Pots (21) et Petit-Croix (90), on comprend pourquoi les politiques n’osent aborder le financement de l’achèvement complet la branche-est entre Dijon et Mulhouse dont le coût est évalué à plus de 800 millions d’euros.
Sans compter le financement de la branche-sud de Dijon vers Lyon qui fait 157 km et dont Réseau Ferré de France (RFF) a récemment proposé un tracé qui, en gros, longe l’A39.