"Il est capital que le territoire du Jura soit traversé par le TGV Rhin-Rhône et que Dole, Lons-le-Saunier et Bourg-en-Bresse soient desservies. La branche-sud est également indispensable pour Besançon, pour Montbéliard et pour Belfort car nous devons faire assurer des liaisons rapides entre nous", a complété le maire de la capitale régionale en apportant son soutien au tracé qui longe l'autoroute.
Cette légitime volonté des élus de se mobiliser pour un élément essentiel du TGV Rhin-Rhône tombe sous le sens alors que le projet repose depuis le départ sur trois branches. Elle est cependant fragilisée par l'incapacité des collectivités à financer la deuxième tranche de la branche-est dans ses extrémités, vers Dijon et vers Mulhouse, qui est loin d'être financée et terminée. Il manque environ un milliard d'euros et l'on sait que les deux tronçons concernés ne seront pas terminés avant 2015 alors que la premlière phase sera achevée en décembre 2011.