Y-a-t-il quelqu'un pour sauver une vie ?

Publié le 28/11/2014 - 18:57
Mis à jour le 29/11/2014 - 18:12

Dans le cadre de la 4e semaine de la sécurité des patients, le club des urgentistes bisontins du CHRU organisait ce vendredi 28 novembre 2014 une journée de sensibilisation aux premiers gestes qui sauvent après un arrêt cardiaque.

Le CHRU de Besançon a mené plusieurs actions autour de "la coordination des professionnels de santé pour la sécurité des patients en ville, à l’hôpital et en médico-social". Plusieurs thèmes ont été abordés à travers une expo, distribution de flyers, des ateliers et même une "boite à coucou"  : l'hygiène des mains, les bons réflexes de la prise médicamenteuse, l'accompagnement des traitements et la continuité de sa prise en charge entre les acteurs hospitaliers et libéraux. Pour clore cette semaine de la sécurité des patients, le CUB, club des urgentistes bisontins a animé dans le hall d'accueil de l'hôpital Minjoz un atelier "réanimation" pour les professionnels, les patients et les visiteurs.

Une vidéo de 7 minutes avec les équipes du SAMU 25 réalisée par le Dr Piller Laure-Estelle retraçant "la chaine de survie" était diffusée dans le hall d'accueil de l'hôpital Minjoz. "Ce petit film tourné dans magasin de sport de Besançon simule l'arrêt cardiaque d'un client et retrace toute la procédure de prise en charge du patient tout en montrant les coulisses du SAMU de l'alerte, à l'appel au 15 (préférez le 112), au massage et à l'utilisation d'un défibrillateur et jusqu'à l'arrivée des secours… " Tout un déroulé qui sera ensuite repris avec un médecin urgentiste pour un essai pratique sur un mannequin. Une quarantaine de personnes se sont prêtées au jeu le matin. Les deux médecins urgentistes en attendaient autant l'après-midi. 

Besoin de formation… 

"On se rend compte que beaucoup de personnes se montrent intéressées et déplorent ne pas vraiment être formées aux premiers de secours" constate le Dr Piller. Mais n'est-ce pas le rôle de l'école ? '"ll y a le dispositif 'APS (apprendre à porter secours) de la grande section de maternelle jusqu'au lycée pour assurer un continuum adapté tout au long de la scolarité, mais il semble qu'il ne soit pas appliqué de manière uniforme dans les établissements…" poursuit le Dr Christophe Lambert du pôle Urgences du CHRU de Besançon. D'où l'intérêt de ces journées de sensibilisations. Le meilleur moyen de ne pas paniquer étant de se former régulièrement. 

Info + 

Une application pour smartphone à conseiller : "Staying Alive" (ex arrêt cardiaque) cartographie les défibrillateurs et rappelle les gestes qui sauvent avec la chaîne de survie  : Appelez, Massez, Défibrillez et attendez les secours"

Sur iOs et Google Play

Arrêt cardiaque CHRU Besançon

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.64
légère pluie
le 15/11 à 15h00
Vent
4.3 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
90 %