Fusion Bourgogne / Franche-Comté : "Tout reste à inventer" selon Marie-Guite Dufay

Publié le 29/05/2014 - 12:36
Mis à jour le 12/04/2019 - 13:36

S’unir pour être plus efficace et mieux exister face aux grandes régions et en Europe. Mutualiser pour faire des économies. Les arguments avancés à Besançon pour la fusion des régions en présence de la ministre Marylise Lebranchu ont logiquement été les mêmes que ceux énoncé lors de l’annonce du mariage le 14 avril dernier. Les grands axes de la réforme territoriale seront en effet précisés par le président de la République la semaine prochaine. Marylise Lebranchu reviendra à Dijon les 26 et 27 juin 2014 pour une rencontre avec les parlementaires et les élus bourguignons.


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première fusion de régions en France ?

"Le calendrier est suspendu aux élections" a déclaré la présidente de de la Région Franche-Comté Marie-Guite Dufay. Elle a précisé comment elle voyait le calendrier de la fusion : 

  • Une concertation
  • Des journées citoyennes pour débattre de la fusion
  • Un débat d'orientation budgétaire à l'automne où les deux assemblées de Bourgogne et de Franche-Comté vont adopter une délibération commune à destination du gouvernement 

M. Lebranchu : "je pense que Franche-Comté Bourgogne seront prête avant la loi" 

Ce mardi 28 mai 2014 à Besançon, Marylise Lebranchu a estimé que les deux régions devraient être prêtes avant la loi. "Si elles veulent fusionner avant, elles le pourront". Pour accompagner cette première fusion en France, la ministre de la déforme de l'État et de la fonction publique indique que l'État accompagnerait cette fusion avec le corps préfectoral et le secrétaire général de la modernisation de l'action publique. "Ces deux régions sont en avance avec la création d'une métropole Dijon -Besançon par exemple, des pôles de recherche communs. Nous voulons tirer des leçons pour faciliter les fusions d'autres régions ailleurs".

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