On saura jeudi lequel des quatre groupements positionnés sur ce marché sera retenu pour les premiers sept kilomètres. Bouygues-Alstom, Vinci-Eurovia-Bonnefoy, Eiffage ou Spie ? Pour le tronçon est, il faudra attendre une quinzaine de jours supplémentaires pour connaitre le groupement retenu.
Lié à Bouygues sur ce marché, Alstom, qui n’a pas été choisi pour la fabrication des rames (38 millions d’euros) confiée à l’Espagnol CAF, pourrait donc trouver une compensation en cas de victoire. Une vive polémique est née dans la capitale régionale à la suite de l’éviction d’Alstom. En fait, le constructeur français ne proposait pas le format de rame (24 mètres) souhaité par le Grand Besançon. Depuis, Alstom s’est adapté à cette demande propre aux villes moyennes. Mais pour Besançon c’était trop tard.
« Nous espérons bien gagner des marchés sur Besançon », a confié récemment la direction d’Alstom à La Presse Bisontine, sachant que d’autres perspectives sont également ouvertes dans l’énergie, les lignes de contact ou la signalisation.