Il était 17h50 lorsque le Centre d’information et de commandement a envoyé une équipe de police secours à une adresse de la rue de Trépillot à Besançon, à la suite d’un signalement pour violences au sein d’un couple. À leur arrivée, les policiers ont trouvé un homme tenant un enfant dans les bras et semblant vouloir quitter les lieux. Derrière lui se trouvait une femme en état de choc, présentant des traces visibles de griffures au visage et au cou, ainsi que des tâches de sang sur son tee-shirt.
Egalement violent avec les policiers
L’individu, âgé de 36 ans, a immédiatement adopté ”un comportement agressif à l’encontre des fonctionnaires”, refusant de coopérer, nous rapporte-t-on. Face à sa résistance, les policiers ont été contraints de faire usage du taser en mode contact, au niveau de sa cuisse droite, afin de pouvoir l’interpeller en toute sécurité et de récupérer l’enfant qu’il tenait toujours.
Lors de son interpellation, l’homme s’est violemment opposé au menottage, nécessitant l’intervention physique des agents. Durant son transfert au commissariat, il n’a cessé de proférer des insultes et des menaces à l’encontre des policiers, qui ont également rapporté des tentatives de coups.
Âgée de 31 ans, la compagne du mis en cause a déclaré avoir été victime d’insultes, de coups de pied et de violentes gifles lors d’une altercation. Les constatations physiques sur place corroborent en partie ses déclarations, nous rapporte-t-on.
Reconnaissance des faits et décision judiciaire
Lors de son audition, l’homme a reconnu avoir insulté, frappé sa compagne et s’être débattu violemment lors de son interpellation, allant jusqu’à menacer les policiers.
À l’issue de sa garde à vue, levée le 23 juillet, il a été présenté devant un magistrat dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il a été condamné à 12 mois de prison avec sursis probatoire, assortis de plusieurs contraintes judiciaires, notamment une interdiction de paraître au domicile de la victime et d’entrer en contact avec elle.
Il a été laissé libre à l’issue de l’audience.