Damien, un héros très discret

Publié le 08/06/2020 - 07:49
Mis à jour le 08/06/2020 - 08:18

Nous sommes sortis du confinement, les hôpitaux retrouvent une activité un peu plus normale. Pour autant, certains d’entre nous ont été au plus près de la maladie et n’oublieront pas forcément rapidement ce que fut cette pandémie, loin des écrans de télévision.

 Damien côté pile et côté face

Damien est étudiant à l’université en Franche-Comté. Pour qui le côtoie, il poursuit avec une belle régularité des études qui vont faire de lui un «ingénieur-expert dans les domaines de la gestion des flux d’énergie et de l’efficacité énergétique».

Et puis, il y a un autre Damien. Celui-ci est bénévole à la Protection Civile du Territoire de Belfort, une association agréée de sécurité civile. Ce choix de s’investir dans un tel domaine, il l’explique par sa passion d’aider les autres, une passion qu’il a depuis toujours. Généralement, les missions, auxquelles il participe, l’amènent sur des événements sportifs (trails, courses de moto, marathon de Metz, etc.) ou festifs et culturels comme le FIMU de Belfort ou les fêtes de Bayonne. Dans ces occasions, il va tenir le poste de secours avec d’autres bénévoles ou aller au plus près des participants, visiteurs et festivaliers.

Ses missions comprennent également l’assistance aux populations lors de catastrophes naturelles.

Le COVID au quotidien

Quand un bénévole de la Protection Civile veut être actif sur un événement, il s’inscrit tout simplement sur un planning des missions, indiquant qu’il se place en réserve et peut donc être appelé en fonction des besoins.

Pour ce qui est de la pandémie Covid-19, Damien, s’est évidemment inscrit et, dès la deuxième semaine du confinement, il a été appelé. Avec d’autres membres de la Protection Civile, il a été affecté au brancardage pour l’Hôpital Nord Franche-Comté, aux côtés des membres d’une autre association. Concrètement, il est à la disposition des services de l’hôpital pour effectuer des transferts intra hospitalier. Par exemple, pour les urgences, lesquelles après le premier diagnostic d’un patient vont demander à ce qu’il soit brancardé en radio ou dans un service adapté à ses besoins.

Ce faisant, Damien et les autres soulagent les brancardiers de l’hôpital et c’est important. Cela permet d’ailleurs, malgré l’intensité de ces moments, de créer entre bénévoles et soignants des moments de complicité autour de sourires échangés malgré une situation difficile. Pour Damien, cela fait du bien, «?on a rarement le temps de se poser?», surtout quand la mission s’étale de 21 heures à 7 heures du matin !

Les EHPAD, évidemment

Le besoin des bénévoles, s’il se fait ressentir à l’«Hôpital Nord Franche-Comté», existe également en EHPAD. Là, après une quatorzaine obligatoire, Damien a participé à l’organisation et au maintien de la sécurité des personnes durant les visites des familles. Respect des gestes barrière, désinfection des lieux de visite. Enfin, d’autres moments de calme sont mis à profit pour promener les habitants dans un parc de l’EHPAD et leur faire profiter du soleil et du grand air tout en discutant avec eux…

"Cela change les habitudes dans nos contacts avec les autres..."

Et puis retour à la vie normale

À l’hôpital, le rythme fut intense, une nuit sur trois, alors aujourd’hui Damien récupère de la fatigue accumulée. Par contre, il est clair qu’il n’aura plus le même regard sur la vie. Et puis, le virus est encore là. Il sait qu’il constitue un danger réel. "Cela change les habitudes dans nos contacts avec les autres..."

Appel aux dons

Depuis le 15 mars 2020, La Protection Civile est engagée dans la crise sanitaire 9 et poursuit des missions liées au Covid-19 : Ehpad, Cellule Contact Isolement, Protection de l'Enfance . .

"Nous agissons sans aucune source de revenus et nous puisons dans nos réserves..." explique la protection civile qui a lancé un appel aux dons (liens ci-dessous) 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Cernés par le sucre ? Valentine Caput fait le point sur la présence du sucre dans les produits

Une toute récente étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) de mars 2024, vient de livrer ses conclusions concernant l’utilisation de sucres ou de produits sucrants dans quelques 54.000 produits alimentaires transformés de consommation courante. Notre diététicienne bisontine, Valentine Caput, commente ces résultats pour le moins vertigineux...

Pour une “école promotrice de santé”, les académies de Bourgogne Franche-Comté et l’ARS signent une convention

Pour renforcer la coordination entre ARS et rectorats de la région académique, au service de la santé des élèves de Bourgogne-Franche-Comté, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, Pierre N’Gahane, recteur de l’académie de Dijon, et Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS, ont signé une convention de partenariat, ce lundi 15 avril, à Dijon, dans les locaux de l’Agence Régionale de Santé.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.43
légère pluie
le 24/04 à 21h00
Vent
2.06 m/s
Pression
1013 hPa
Humidité
92 %