Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2025, l’armée israélienne a intercepté le Handala alors qu’il naviguait en eaux internationales, à une centaine de kilomètres des côtes de Gaza. Le navire transportait de l’aide humanitaire destinée à la population civile de Gaza, soumise depuis le 2 mars 2025 à un blocus total. À son bord se trouvaient 21 personnes, humanitaires et activistes pacifistes, dont plusieurs Françaises : Gabrielle Cathala, députée, et Emma Fourreau, eurodéputée.
L’opération est qualifiée de ”violation flagrante du droit international, notamment du droit maritime et du droit humanitaire” par les organisateurs du rassemblement.
Une réponse attendue des autorités françaises et internationales
Les collectifs déplorent l’absence de réaction officielle de la France, alors que deux élues françaises ont été arrêtées dans des conditions qualifiées d’illégales. ”Le gouvernement français se tait quand deux parlementaires françaises sont arrêtées illégalement dans les eaux internationales”, peut-on lire dans le communiqué.
Face à cette situation, le Collectif Palestine de Besançon et Palestine Amitié appellent la France, l’Union européenne et les Nations unies à condamner fermement l’arrestation de l’équipage, à exiger leur libération immédiate et à faire pression pour le passage libre de l’aide humanitaire vers Gaza.
Un appel à la mobilisation citoyenne
”La solidarité n’est pas un crime”, affirme le collectif, qui invite les Bisontines et les Bisontins à se mobiliser massivement le 29 juillet à 18h00 place du 8 Septembre. Ce rassemblement vise à témoigner de l’indignation face à ce que le communiqué qualifie de ”génocide en cours à Gaza”.
