Les organisateurs soulignent que la présence des immigré(e)s ”dans la santé, l’école, l’hôtellerie, la restauration, le BTP”, affirmant que ”si on s’arrête, tout s’arrête”.
Selon les signataires, ”notre pays ne marche pas sans immigré(e)s” et ”il n’existe pas sans l’immigration et en bénéficie à tous points de vue”. Le texte insiste également sur le fait que ”ce n’est pas l’immigration qui le détruit, ce sont les politiques menées, le racisme et l’injustice”.
Un appel national le 18 décembre
Le rassemblement s’inscrit dans un cadre plus large, celui de la Journée internationale des migrant(e)s. Plusieurs revendications sont mises en avant, notamment ”l’abrogation immédiate de la loi Darmanin et des circulaires Retailleau”, ”l’égalité des droits de toutes et tous”, ainsi que ”la régularisation des sans-papiers”. Les signataires demandent également ”la fermeture des centres de rétention administrative (CRA)” et appellent à ”la justice sociale et la solidarité, contre le racisme et le fascisme”.
Le rendez-vous est fixé jeudi 18 décembre 2025 à 17 h 30 place Pasteur à Besançon. Les organisateurs annoncent ”une Marche aux lumières, avec prises de paroles et chansons engagées”.
De nombreux signataires associatifs, syndicaux et politiques
Au 9 décembre, l’appel est soutenu par un large éventail d’organisations locales et nationales. Parmi elles figurent des associations de solidarité et de défense des droits, telles que la CIMADE, le MRAP ou la LDH Besançon, des syndicats comme la CFDT Retraités 25, la CGT et la FSU, ainsi que plusieurs formations politiques, dont ”les Écologistes du Grand Besançon, Génération.s, LO, LFI, NPA, Parti de gauche, PCF”.


