"Le doute sur la vaccination tue", estime Olivier Véran

Publié le 27/08/2021 - 08:26
Mis à jour le 27/08/2021 - 08:26

Le retard pris dans la vaccination aux Antilles « aura tué et tue » encore, a déploré ce jeudi 26 août 2021 le ministre de la Santé Olivier Véran, en critiquant la persistance de la défiance vaccinale: « la peur du virus oui, la peur du vaccin, non ».

archives  © O Veran
archives © O Veran

Le ministre a comparé la situation des Antilles et de la Polynésie française avec celle de métropole, où "la vaccination massive" a, selon lui, "permis d'éviter le pire".

La quatrième vague qui a démarré en juillet, est "une épidémie qui tue surtout des non vaccinés, les hôpitaux sont remplis de non vaccinés, les décès touchent des non vaccinés". Il a regretté les retards dans la vaccination dans les départements et territoires d'Outremer: "une partie conséquente de la population doute, du vaccin, de son efficacité, pense qu'il y a d'autres moyens de lutter contre le virus".

"Depuis l'arrivée de la quatrième vague, les réticences reculent", mais "le doute aura tué et tue encore parfois en métropole aussi", a poursuivi le ministre, qui a dit avoir "vu de (ses) yeux ce que le variant Delta peut provoquer".

En métropole, "si l'on n'avait pas pu compter sur le vaccin, la quatrième vague aurait pu être la pire, avec des dizaines de milliers de cas supplémentaires par jour, des cas graves en masse, les hôpitaux auraient pu être débordés en quelques semaines, cela n'est pas arrivé et nous avons de sérieuses raisons de penser que cela n'arrivera pas", a-t-il dit.

M. Véran a estimé que l'objectif de 50 millions de primo-vaccinés sera atteint dans la première semaine de septembre mais le gouvernement "souhaite aller au-delà", puisque 57 millions de Français sont éligibles.

Les adolescents (12/17 ans) sont déjà vaccinés à près de 60 %, et "pour les 40 % restants, ce sera facilité" par la campagne prévue en milieu scolaire à la rentrée.

Mais pour le ministre, "la priorité des priorités ce sont les 2 millions de Français âgés ou malades qui n'ont pas encore été vaccinés".

Il a appelé à renforcer encore les dispositifs d'"aller vers", demandant aussi à tous les soignants (médecins, infirmiers) de proposer la vaccination à leurs patients encore non vaccinés en lien avec les collectivités, les associations. Il a annoncé l'envoi de lettres ciblées aux vulnérables pas encore vaccinés.

Olivier Véran a par ailleurs contesté un certain nombre d'infox concernant le vaccin. "Non les vaccins à ARN messager ne modifient pas le génome humain", "non le vaccin ne perturbe pas la fertilité des femmes", a-t-il notamment détaillé.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.97
légère pluie
le 17/11 à 06h00
Vent
2.48 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
97 %