Maladie : une dizaine de cas de gale recensés à l'hôpital de Montbéliard

Publié le 14/08/2013 - 09:26
Mis à jour le 14/08/2013 - 09:26

Une dizaine de cas de gale ont été recensés au service de gériatrie au centre hôspitalier de Montbéliard depuis la semaine dernière. Le directeur de la communication de l’établissement, Damien Oudot, parle d’une épidémie.

 ©
©

Le premier cas a été recensé le 7 août dernier. Depuis, une cellule de vigilence a été mise en place pour limiter l'épidémie et traiter les personnes infectées selon les recommandations sanitaires nationales.

Depuis la semaine dernière, sept cas de gale ont été recensés à la maison de retraite Claude Pompidou à Belfort. Pour Damien Oudot, "il n'est pas possible qu'il y ait un lien entre la maison de retraite de Belfort et l'hôpital de Montbéliard". Une réunion prévue ce mercredi déterminera s'il existe malgré tout un lien ou non.

Une maladie qui fait peur mais qui n'est pas si grave

La gale est une parasitose cutanée provoquée par la colonisation au niveau de la peau d'un acarien spécifique à l'homme. Vulgairement, c'est une araignée qui passe sous la peau et qui y pond ses oeufs. Cela provoque des démangeaisons.

C'est une maladie qui peut toucher des personnes de tous les âges et de tous les milieux socio-économiques. L'attraper ne signifie donc pas un manque d'hygiène et il n'y a aucune raison d'en avoir honte. Très contagieuse, il faut consulter au plus vite son médecin pour éviter de contaminer ses proches. Une fois le diagnostic posé, son traitement se fait en 48 heures. En définitive,  même si la gale peut paraître effrayante et répugnante, c'est une infection bénigne, facile à soigner.

Il existe cependant un certain nombre de facteurs favorisant sa transmission : les contacts physiques à répétition (d'où sa fréquence plus importante chez l'enfant), un état de précarité, les collectivités (crèches, écoles, établissements de soins, maisons de retraite…), avec des pics en automne et en hiver. 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.26
légère pluie
le 15/11 à 03h00
Vent
0.6 m/s
Pression
1010 hPa
Humidité
93 %