Sapins de Noël : l’abandon encore bien répandu

Publié le 18/01/2012 - 18:05
Mis à jour le 18/01/2012 - 19:12

Malgré un geste passible d’une amende de 150€ mais surtout la bonne prise en charge par la commune lors des collectes prévues à cet effet, force est de constater que nombre de sapins finissent abandonnés après les fêtes… mais pas toujours simple de se débarrasser de l’encombrant épineux avec élégance lorsque tous les quartiers ne sont pas desservis de la même façon.

Pensez-y !

Une promenade à Besançon au mois de janvier peut prendre des airs bucoliques malgré la saison… c’est le constat exagérément folklorique que font la plupart des habitants de la cité, rejoints par de nombreux autres citadins en France. En effet, cette pratique souvent jugée comme peu citoyenne par de nombreux contribuables est encore bien vivace, et ce malgré les mesures incitatives du Grand Besançon et les décisions restrictives, apparemment plutôt rares, prévoyant une amande de 150€ pour les contrevenants pris en flagrant délit (car considérée comme un dépôt d’ordure sur la voie publique).

L’attitude n’est évidemment pas généralisée, et cependant bien que pour certains la faute apparaît plus comme anecdotique que franchement immorale ou illégale, il est toujours bon de rappeler qu’au-delà de l’écornage non-négligeable de la propreté de nos rues, l’impact économique est à prendre réellement en considération : ainsi pour une ville comme Bourg-en-Bresse, un sapin collecté par la commune coute 90€ la tonne, alors qu’il revient à 600€ lorsqu’il est récupéré « dans la nature. »

De bons arguments afin d’encourager une pratique pour le bien-être de tous. Il faut néanmoins noter que certains quartiers comme Planoise ne disposent d’aucuns points de collecte, et il est ainsi recommandé aux habitants de déposer leurs sapins « en bas de chez soi près d’un trottoir un jour avant le ramassage des déchets » en prévenant si possible le service au préalable. La probable vision première de dépôts pléthoriques et surtout anomiques dans ces zones trouve donc en partie sa réponse, puisque pour la poignée d’informés c’est l’organisation elle-même qui pose ces curieuses conditions.

Pour les autres - qui par manque de renseignements en majorité ou par pure incorrection pour quelques-uns - le conifère festif va finir, comme souvent, délaissé dans des secteurs moins populeux ou lâchement jeté en bordure de route comme on a pu le voir récemment aux abords de l’avenue Mitterrand au niveau de la Malcombe.

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