Trafic de stupéfiants à Besançon : jusqu'à 15 ans de prison pour des fusillades

Publié le 28/03/2025 - 09:13
Mis à jour le 28/03/2025 - 18:08

Six membres d'un clan de trafiquants de drogue à l'origine de fusillades pour le contrôle d'un point de deal, en 2022 à Besançon, ont été condamnés à des peines de 16 mois à 15 ans d'emprisonnement, a annoncé jeudi 27 mars 2025 la Jirs de Nancy.

image d'archives © Hélène Loget
image d'archives © Hélène Loget

Âgés de 18 à 23 ans, ils étaient poursuivis pour "participation à une association de malfaiteurs, violences avec arme, détention d'arme et trafic de produits stupéfiants".

Les trois principaux prévenus ont été condamnés mercredi par le tribunal correctionnel de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy à 15 ans, 10 ans et 8 ans d'emprisonnement. En novembre et décembre 2022, trois épisodes de tirs en pleine rue à l'arme de guerre étaient survenus dans le quartier Planoise de Besançon "dans un contexte de lutte pour le contrôle d'un point de deal", rappelle la Jirs.

Des balles perdues retrouvées dans une voiture, des appartements...

Des individus armés d'un fusil d'assaut de type Kalachnikov avaient tiré à de multiples reprises en direction des membres d'un clan adverse, faisant des blessés légers parmi leurs cibles. Un jeune adulte avait été atteint à la jambe. Originaire de la Meuse, il avait indiqué aux enquêteurs qu'il avait été "recruté pour travailler sur un point de deal via les réseaux sociaux", précise-t-on.

Des balles perdues avaient été retrouvées lors de ces différents épisodes de tirs, dans le véhicule d'une mère et de sa fille qui revenaient du cinéma, dans la pièce d'un appartement où se trouvait un enfant de huit ans ou encore dans le mur au-dessus de la tête d'une habitante assise dans son canapé. Les investigations de la DCOS (division de la criminalité organisée spécialisée) du Doubs, avaient mis en évidence que ces violences avaient pour origine un affrontement entre deux bandes rivales pour le contrôle d'un point de deal à Besançon.

"Ce point de deal pouvait générer un chiffre d'affaires de plus de 15.000 euros par jour", selon la Jirs. "Quotidiennement, les ventes y étaient assurées par une équipe composée de plusieurs personnes : les vendeurs ou +charbonneurs+, les guetteurs et le ravitailleur qui agissaient sous l'autorité d'un gérant, lui-même aux ordres d'un patron."

Les six condamnations prononcées mercredi font suite à la condamnation, en février dernier, de cinq personnes appartenant au clan adverse, impliquées dans le mitraillage du même point de deal au mois de janvier 2023.

(Source AFP)

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