Un Suisse accusé d'abus sexuels sur 80 garçons en Thaïlande

Publié le 10/03/2017 - 16:47
Mis à jour le 10/03/2017 - 16:47

Un retraité suisse va être jugé durant ce mois de mars 2017 pour abus sexuels présumés sur plus de 80 garçons, certains âgés d’à peine 9 ans, en Thaïlande et pour avoir pris des milliers de photos pédopornographiques, ont annoncé ce vendredi 10 mars 2017 les autorités suisses.

L'homme, en détention préventive depuis février 2015, avait déjà été condamné en Suisse en 1980 et en 1991 pour abus sexuels sur des enfants et de jeunes adolescents. Il avait toutefois quitté le pays en 1991 pour s'installer en Thaïlande, a précisé le Parquet du canton de Fribourg.

Le prévenu, convoqué en mars devant le Tribunal pénal de la Gruyère, exploitait un "gogo bar" dans la station balnéaire de Pattaya, au sud de Bangkok, connue pour être un haut lieu du tourisme sexuel en Asie. C'est dans cet établissement, ainsi que dans sa résidence principale à Nonghoï, dans le nord de la Thaïlande, qu'il est accusé d'avoir abusé sexuellement des jeunes garçons, certains pendant plusieurs années, en les recrutant pour des photos pédopornographiques. Il est également accusé d'avoir poussé certains adolescents à la prostitution.

Selon le Parquet, le prévenu a pu agir aussi longtemps grâce à de l'argent donné aux enfants et à leurs familles. En novembre 2014, le retraité était revenu en Suisse soit-disant pour des démarches administratives. Mais la police a découvert qu'il était sous le coup d'une enquête en Thaïlande pour des actes de pédophilie et a décidé d'ouvrir à son tour une instruction en janvier 2015. 

Apprenant qu'il était toujours en contact avec deux victimes présumées sur les réseaux sociaux et qu'il s'apprêtait à repartir en Thaïlande, les autorités l'ont placé en détention préventive. L'enquête, menée également en France et en Allemagne, a duré plusieurs mois. Des éléments concernant un ressortissant allemand ont été transmis au Parquet de Cologne.

Le prévenu a reconnu être l'auteur des milliers de photos pédopornographiques, enregistrées sur ses ordinateurs, mais nie les autres faits qui lui sont reprochés.

(AFP)

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