Une enquête pour sauver les amphibiens qui traversent les routes en Bourgogne Franche-Comté

Publié le 07/03/2023 - 12:03
Mis à jour le 09/03/2023 - 16:15

Jusqu’au 15 avril 2023, la Société d’histoire naturelle d’Autun-Observatoire de la faune de Bourgogne (SHNA-OFAB) et la LPO Bourgogne-Franche-Comté (LPO BFC) invitent la population à participer à une grande enquête participative pour identifier les lieux de passage des amphibiens afin de pouvoir mieux les protéger.

 © Hugo Barré Chaubet
© Hugo Barré Chaubet

Chaque année, en France, 25 à 50 millions d’amphibiens meurent écrasés sur les routes.

Les amphibiens sont des espèces protégées et lors de leur migration, on peut parfois compter des centaines voire milliers d’individus écrasés sur certains tronçons de routes en une seule nuit. Malgré les données disponibles, certains secteurs de Bourgogne-Franche-Comté restent encore assez méconnus et l'ensemble des "points noirs" (zones à très forte mortalité) n'est pas encore totalement cerné, ce qui ne permet pas d’y envisager des actions de protection, selon la SHNA-OFAB et la LPO dans un communiqué commun.

Pourquoi se retrouvent-ils sur les routes ? 

Les associations expliquent qu’à la fin de l’hiver, les amphibiens sortent de leurs sites d’hivernage pour rejoindre des étangs, des mares ou des sources afin de se reproduire. Mais leur voyage n’est pas sans embûche. Ils font face à différents obstacles, dont les axes routiers qui sont les plus dangereux. Les amphibiens traversent parfois ces routes par milliers et la circulation automobile peut occasionner de fortes pertes (25 à 50 millions d’amphibiens écrasés sur les routes en France chaque année1). 

"Par conséquent, mener une enquête participative permet d’identifier leurs lieux de passage, estimer la mortalité par la circulation automobile et envisager des actions afin de faciliter leur migration et limiter la perte d’individus", selon la SHNA-OFAB et la LPO. 

Par exemple : des barrières temporaires sur des sites à fort écrasement (les amphibiens se font piéger dans des seaux le long des barrières, puis sont relâchés de l’autre côté de la route chaque soir ou matin par des personnes habilitées, ces espèces étant protégées règlementairement) ou encore l’aménagement de passages à faune sous les routes. 

Comment participer à l’enquête ? 

Pour transmettre vos observations d’amphibiens, deux possibilités s’offrent à vous : 

Ces données seront ensuite mutualisées entre les deux associations. Les assocations précisent :"Si vous voyez un ou plusieurs amphibiens sur la route, mais que vous ne savez pas exactement de quelle espèce il s’agit, vous pouvez quand même participer ! L’important est de connaître les lieux de passage et d’apprécier les niveaux d’effectifs. N’hésitez-pas à ajouter une photo ou une vidéo, cela nous permettra de mieux les identifier (donnée à cocher en tant que « protégée » sur Faune-France et Naturalist)."

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