Une page se tourne… une autre s'ouvre à la librairie l'Intranquille à Besançon

Publié le 31/03/2016 - 17:13
Mis à jour le 01/04/2016 - 11:31

Ce jeudi 31 mars 2016, la nouvelle libraire l’Intranquille, installée depuis le 13 novembre 2015 au 59 rue des Granges, à Besançon, inaugure enfin ses locaux. 

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Il faut dire que le gérant, Michel Méchiet, n'avait encore pas eu le temps de s'en occuper. Entre les travaux qui avaient pris du retard, l'installation de 2 kilomètres de livres, et l'arrivée des fêtes de Noël, les minutes, les heures, et même les mois ont filé à grande allure. 

Après une période plus calme, malgré des ventes à la hauteur des espérances – en moyenne 2 000 livres vendus chaque samedi-, le gérant peut inaugurer ces 1 500 m2 de rayons aux côtés des officiels. 

Seront présents, Raphaël Bartholt, le préfet du Doubs, Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, ainsi que des représentants de la région, du département du Doubs, du Centre National du Livre de Paris, et de la DRAC, la direction régionale des affaires culturelles de la Bourgogne-Franche-Comté.

Un bilan positif !

Cinq mois après l'ouverture, Michel Méchiet, qui a versé jusqu'à son dernier euros pour que ce projet voit le jour, est ravi : "Les fêtes de noël ont été magnifiques". "On a pu remarquer également trois catégories de personnes lors de l'ouverture : ceux qui cherchaient leurs cadeaux, d'autres qui venaient observer la coupole rénovée, et puis certains qui, lecteurs avertis, choisissaient leurs livres dans cet espace nouveau".

L'ambiance est là aussi...

Les clients déambulent dans la librairie comme l'avait souhaité Michel Méchiet : " je voulais qu'ils se perdent dans les rayons, dans les niches, recréer un côté intimiste ; je n'aimais pas les libraires, type grand rectangle, un peu trop froides". 

Ce gérant a même eu de belles surprises avec des ventes au-dessus des prévisions pour le rayon de 270 m2 des sciences humaines.

Entre novembre 2015 et mars 2016 l'activité se maintient ;  l'heure est à la stabilisation financière car il faut tout même amortir l'une des plus grande librairies du Grand Est. Michel Méchiet, a encore des projets… mais patience l'histoire n'est pas encore écrite !

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