Vaccins : coup de gueule du Département de la Haute-Saône

Publié le 14/02/2021 - 08:15
Mis à jour le 14/02/2021 - 08:38

Le Département de la Haute-Saône s’estime lésé dans la campagne nationale de vaccination, elle indique sa colère dans un communiqué de presse ce vendredi 12 février 2021.

Centre communal de vaccination de Besançon ©Alexane Alfaro ©
Centre communal de vaccination de Besançon ©Alexane Alfaro ©

C'en est trop pour Yves Krattinger, le président du département de la Haute-Saône. Selon lui, l'Agence régionale de santé "ne respecte pas l’égalité de traitement entre les populations de plus de 75 ans de chacun des départements" : "Si les attributions avaient été proportionnelles au nombre de personnes âgées, la Haute-Saône aurait dû recevoir à ce stade 2 778 doses de vaccin supplémentaires", s'insurge-t-il.

Au 8 février 2021, les quantités de vaccins livrées en Haute-Saône n’ont permis de vacciner que 2,97 % de la population, alors de 10,49 % des Haut-Saônois ont plus de 75 ans et sont concernés par la vaccination.

Une 11e dose peut être extraite pour chaque flacon selon des soignants

Ce vendredi, des soignants du nord de la Haute-Saône et Michel Antoni, du comité de vigilance pour le maintien des services publics de proximité, ont indiqué qu'une onzième dose du vaccin pouvait être extraite par flacon. L'agence européenne du médicament n'a pas encore donné son accord.

La Haute-Saône est le territoire de Bourgogne-Franche-Comté qui a subi la plus haute surmortalité durant la seconde vague.

"Un rattrapage est absolument indispensable" Y. Krattinger

Le Président Krattinger appelle l’Agence régionale de santé à rectifier ses calculs d’attribution afin que les Haut-Saônois puissent recevoir les vaccins dont ils ont besoin et dans la même proportion que les autres. "Un rattrapage est absolument indispensable", conclut-il.

Vaccins haute saone ©

(tableau transmis par le département de la Haute-Saône)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 8.77
couvert
le 16/11 à 06h00
Vent
1.3 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
91 %