Abandon du projet de la maison d'arrêt : une "double peine" pour Lure selon Michel Raison et Alain Joyandet

Publié le 16/10/2018 - 18:34
Mis à jour le 16/10/2018 - 18:34

Le ministère de la Justice a confirmé mardi 16 octobre 2018 l’abandon du projet d’établissement pénitentiaire à Lure pour remplacer l’ancienne prison.

La rumeur d'abandon du projet courait depuis le début du mois d'octobre par le biais des organisations syndicales de l'administration pénitentiaire. Une rumeur confirmée par le directeur de cabinet de la Garde des Sceaux suite à une réunion qui s'est tenue mardi 16 octobre 2018 à quelques jours de la présentation du plan pénitentiaire 2018-2022.

Michel Raison et Alain Joyandet dénoncent fermement "tant sur la forme que sur le fond",  cette décision qui, pour la deuxième fois, "pénalise Lure et donc la Haute-Saône". "C’était pourtant l’un des projets les plus avancés de France au regard des études déjà réalisées et du terrain déjà validé suite à l’important travail réalisé par la commune de Lure, la Communauté de communes du Pays de Lure, le Conseil départemental et les services de l'Etat" s'expriment les deux sénateurs dans un communiqué commun. " C’est un reniement de la parole donnée au nom de l’État. François Hollande avait solennellement confirmé le projet luron à l’occasion du Comité interministériel aux ruralités organisé le 14 septembre 2015 à Vesoul. Et Emmanuel Macron était alors membre de son gouvernement".

Pour Michel Raison, "c’est finalement la démonstration que le gouvernement Philippe n'arbitre pas en faveur d'un rééquilibrage de l'aménagement du territoire. En concentrant tout dans les agglomérations, la haute administration fait des choix qui pénalisent systématiquement les territoires ruraux et leurs populations. Ce sera donc le cas avec de grands centres pénitentiaires tels celui de Lutterbach près de Mulhouse alors qu’une autre approche était possible avec des centres plus petits, plus de proximité et favorisant la réinsertion".

De son côté Éric Houlley, le maire de Lure, parle d'un aveu d'échec pour le député de la majorité présidentielle LREM Christophe Lejeune qui avait fait campagne pour le maintien d'une maison d'arrêt.

  • La prison de Lure, extrêmement vétuste, avait dû fermer ses portes en 2014 suite à un affaissement de terrain qui avait provoqué des fissures nécessitant l'évacuation de l'établissement.
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Justice

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