Une pétition pour sauver "la qualité et la pluridisciplinarité" de la faculté des lettres de Besançon

Publié le 21/11/2016 - 14:33
Mis à jour le 22/11/2016 - 16:22

Des dizaines d’enseignants s’inquiètent de l’avenir de la faculté des lettres de Besançon au vu de la réduction drastique de l’enveloppe budgétaire allouée. Le 18 novembre 2016, ils ont lancé une pétition en ligne.

 ©
©

C’est à partir de septembre 2017 que la dégradation devrait se sentir à la faculté des lettres de Besançon. En raison d’un désengagement progressif de l’Etat, la Présidence de l’université réduit en effet drastiquement l’enveloppe budgétaire allouée à la faculté des lettres et sciences humaines. Avec pour conséquence, la disparition de formations entières à Besançon : musicologie, italien, russe et TAL (traitement automatique des langues).

Quant aux licences maintenues, elles voient leur volume horaire diminuer significativement. En 1ère année, le nombre de semaines de cours par semestre passe de 12 à 10, et de 12 à 11 pour les 2es années. Pour compenser ces diminutions, le volume d’heures consacrées aux projets tuteurés sera regonflé en 3e année. Pour les enseignants, allouer plus d’heures à ces projets tuteurés, "des travaux personnels, sans réel encadrement de la part des enseignants" est "un moyen d’ajouter des heures sur l’ensemble de la licence sans générer de coûts supplémentaires".

La Présidence a par ailleurs fait le choix de ne pas publier 10 des 15 postes d’enseignants-chercheurs demandés pour l’année prochaine en remplacement de mutations ou de départs en retraite. D’après les enseignants à l’origine de la pétition, l’université privilégie une "poignée de chercheurs "méritants" et des projets à forte visibilité internationale, en lien avec l’industrie et les technologies, au détriment de formations tout aussi excellentes et innovantes dans le domaine des lettres et sciences humaines".

Avec cette pétition, les enseignants veulent défendre la qualité et la diversité des formations proposées à Besançon. Le nombre d’étudiants inscrits en Licence est en nette augmentation depuis 2 ans. Et les effectifs de la faculté des lettres et sciences humaines ont augmenté de plus de 10% (plus de 4.000 étudiants). A l’heure de la fusion des régions et d’un avenir incertain pour Besançon, les enseignants attirent l’attention sur l’importance d’un tissu universitaire vivant, représentant toutes les disciplines. Ce 21 novembre, 3 jours après la mise en ligne de la pétition, les enseignants enregistrent plus de 3.200 soutiens.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Education

Le Nid d’Eloya, une nouvelle micro-crèche ouvre ses portes à Roche-lez-Beaupré

À partir du 25 août 2025, une toute nouvelle micro-crèche baptisée Le Nid d’Eloya ouvrira ses portes à Roche-lez-Beaupré. Cette structure pourra accueillir jusqu’à 12 enfants âgés de 2 mois et demi jusqu’à leur entrée à l’école, dans un cadre pensé pour leur bien-être et leur développement.

Un nouveau bâtiment au service de l’apprentissage pour l’ISIFC

Le nouveau bâtiment de l’Institut Supérieur d’Ingénieurs de Franche-Comté (ISIFC) de l’Université Marie et Louis Pasteur a été inauguré ce mercredi 4 juin en présence du directeur de l’ISIFC Vincent Armbruster, de la présidente de Région BFC Marie-Guite Dufay, de la présidente de Grand Besançon Métropole Anne Vignot et du président de l’université Hugues Daussy. 

Un partenariat entre l’académie de Besançon et le comité français Yad Vashem pour “lutter contre les idées mortifères”

Une convention a été signée entre l’académie de Besançon et le Comité français pour Yad Vashem ce lundi 26 mai 2025 au Rectorat de Besançon. Celle-ci vise à renforcer la coopération entre les deux institutions dans les domaines de l’éducation à la citoyenneté, de la lutte contre l’antisémitisme, le racisme et toutes les formes de discriminations, et de la transmission de la mémoire de la Shoah et des Justes parmi les Nations. L’académie de Besançon est la deuxième en France, après celle de Dijon, a prendre part au dispositif. 

Violences scolaires dans le Doubs : la députée Géraldine Grangier interpelle le gouvernement

Dans une question écrite adressée à la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la députée RN du Doubs, Géraldine Grangier, alerte sur la recrudescence d’incidents graves dans les établissements scolaires de son département et demande une révision en profondeur de la politique de sécurité scolaire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 15.23
légère pluie
le 07/06 à 06h00
Vent
3.52 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
97 %