Une grande mobilisation des élus de la commune de Beaune s'était créée début février pour conserver la desserte TGV vers Paris en gare de Beaune.
Le vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie, Bernard Guyot, avait alors déclaré à l'AFP qu'"A la veille du classement au patrimoine mondial de l'UNESCO, c'est un coup de poignard".
Le député-maire UMP de Beaune, Alain Suguenot, entouré de représentants des hôteliers, des professionnels du vin et des chefs d'entreprises, avait appelé au cours d'une conférence de presse à "la mobilisation générale" pour que la SNCF renonce à supprimer la desserte TGV de sa ville vers Paris. Dénonçant un "préjudice économique grave", M. Suguenot avait déploré une "nouvelle d'autant plus catastrophique qu'elle est à contre-courant", la Bourgogne étant dans l'attente d'un classement au patrimoine mondial par l'UNESCO de ses "climats" (lieux-dits et parcelles de vignoble).