Dans son communiqué, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, explique : Ces individus, actuellement en garde a? vue, projetaient de commettre une action terroriste contre des installations militaires franc?aises. L’ouverture de?s le 23 juin dernier, par la section anti-terroriste du parquet de Paris, d’une enque?te pre?liminaire pour association de malfaiteurs en vue de pre?parer des actes de terrorisme, a e?te? pre?ce?de?e d’un tre?s minutieux travail de renseignement.
Ainsi, le principal instigateur avait e?te? repe?re? pour son activisme sur les re?seaux sociaux et dans le relationnel de djihadistes franc?ais aujourd’hui incarce?re?s. Il avait e?galement e?te? signale? aux autorite?s du fait de ses velle?ite?s de de?part en Syrie, dans le cadre des mesures de pre?vention mises en œuvre par le gouvernement pour pre?venir les filie?res djihadistes, et avait fait l’objet d’un entretien administratif. L’attention des services est demeure?e tre?s soutenue depuis.
Les de?veloppements judiciaires de cette affaire ont ensuite permis d’identifier les individus en contact avec cette personne, et de cerner la nature de leurs relations exactes. L’enque?te se poursuit et il appartiendra a? l’autorite? judiciaire de donner le cas e?che?ant des informations comple?mentaires.
Je fe?licite nos services de renseignement pour ce nouveau coup porte? aux terroristes, et ce nouveau projet d’attentat de?joue?.
Bernard Cazeneuve précise "qu’aucun lien ne peut e?tre e?tabli a? ce stade avec les faits qui se sont re?cemment de?roule?s dans les Bouches-du-Rho?ne".
Le ministre rappelle que ce sont de?sormais "1850 Franc?ais ou re?sidents habituellement en France qui sont aujourd’hui implique?s dans des filie?res djihadistes, dont pre?s de 500 pre?sents en Syrie ou en Irak".