J’adore les histoires ! Elles nous éclairent tant sur nos errements, avec bienveillance et pertinence.
Voici donc pour vous aujourd’hui le second épisode de l'histoire d'Aïda. Notre héroïne trouvera-t-elle comment ramener de la joie dans sa vie ?
"Depuis qu’Aïda avait retrouvé le rythme de son cœur, sa vie s’était adoucie.
Mais un matin, en se réveillant, elle réalisa quelque chose :
elle dansait plus juste, oui… mais elle ne dansait plus vraiment joyeuse.
Comme si la joie s’était faite timide, cachée derrière les habitudes du quotidien.
Alors elle retourna sur la plage où tout avait commencé.
Le vieil homme et son tambour n’était plus là, mais la mer battait doucement contre les rochers, comme un rappel.
En marchant, Aïda croisa un groupe d’enfants qui jouaient à sauter par-dessus les vagues.
Leur rire éclatait comme une série de petites étincelles, sans raison, sans retenue.
Elle s’arrêta.
Quelque chose en elle se souleva, un souvenir presque oublié : la joie simple, spontanée, celle qui ne s’explique pas.
Une petite fille s’approcha et lui tendit un coquillage.
— Tu veux jouer ?
Aïda hésita… puis dit oui.
Et, sans s’en rendre compte, elle se mit à courir, à sauter, à éclabousser l’eau comme lorsqu’elle était enfant.
Son cœur battait vite, léger.
Elle retrouva cette sensation d’être pleine de vie, sans effort, sans performance : juste là, dans l’instant.
Le soir, en rentrant au village, elle comprit que la joie n’était pas un rythme à « produire », mais un mouvement à laisser venir.
Un élan naturel, comme un tambour qui se réveille au contact du monde.
Alors elle se demanda :
Et si la joie naissait simplement quand on cesse d’essayer d’être sérieux ?"
Et vous… vivez-vous en joie ?
La vôtre, pas celle qu’on affiche pour faire bonne figure.
La joie simple, celle qui naît sans raison, celle qui surprend, qui allège, qui réchauffe.
Fermez les yeux un instant.
Respirez.
Demandez-vous : où se cache ma joie aujourd’hui ?
Dans un geste, un souvenir, un sourire, une envie de bouger peut-être ?
La joie n’est pas un grand éclat.
Souvent, elle commence par une petite lumière intérieure
— il suffit de lui laisser une place.
Si vous ne savez pas par où commencer,
si vous avez envie de réveiller cette joie tranquille, profonde,
je vous invite à venir pratiquer la Biodanza®, la danse de la vie.
Les séances ont lieu le jeudi à 18h, au 37F rue Battant.
Appelez-moi…
