Covid-19 : le gouvernement veut monter à un million de tests par semaine en France

Publié le 27/08/2020 - 14:35
Mis à jour le 27/08/2020 - 14:35

Le gouvernement veut « monter à court terme à un million de tests par semaine » pour juguler l’épidémie de Covid-19 en France, contre plus de 800.000 actuellement, a indiqué ce jeudi 27 août 2020 le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Image d'illustration. © Polina T CC0
Image d'illustration. © Polina T CC0

Le but est de "rendre disponibles les tests pour tous ceux qui le nécessitent et tous ceux qui le souhaitent", a-t-il déclaré, alors que les délais d'attente sont souvent longs, malgré une capacité nettement augmentée ces derniers mois. "Je me suis entretenu avec les laboratoires hier à qui j'ai fixé un objectif de monter à court terme à un million de tests par semaine", a assuré M. Véran lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer.

Ce nombre "n'est pas un totem, c'est juste le reflet de notre capacité effective à tester", a-t-il poursuivi. Alors que le nombre de tests virologiques de dépistage réalisés en France a longtemps été contraint par la pénurie, il a progressivement augmenté, pour atteindre puis dépasser l'objectif de 700.000 tests par semaine qui avait été fixé. Selon M. Véran, "840.000 tests en France" ont été réalisés en une semaine.

"C'est un effort de diagnostic et de dépistage sans précédent", a-t-il dit, en ambitionnant de placer la France dans "le peloton de tête" mondial. Le ministre a toutefois concédé qu'il existait "des difficultés dans l'accès aux tests, dans certaines zones de France notamment (...), qui pouvaient s'expliquer par la période estivale". "Nous suivons cette situation de façon très attentive", a-t-il promis, en prévenant que la rentrée pouvait également conduire à "quelques embouteillages".

D'autre part, "nous suivons attentivement les délais dans lesquels les résultats des tests sont rendus", a-t-il dit. Selon lui, ces délais sont "inférieurs à 36 heures" dans "80 % des cas"Le ministre a précisé que des alternatives aux techniques actuelles de tests virologiques étaient à l'étude. En France, ces tests dits RT-PCR nécessitent d'enfoncer un écouvillon (fin coton-tige) profondément dans le nez, une manipulation désagréable.

"Des études sont en cours" pour évaluer la fiabilité des "tests salivaires", qui pourraient "être demain des tests rapides, faciles", a-t-il dit. D'autres évaluations portent sur les tests oro-pharyngés qu'utilisent certains pays : l'écouvillon est introduit par la bouche et non les narines.

Par ailleurs, M. Véran a rappelé que le gouvernement voulait disposer d'un stock national "d'un milliard de masques (800 millions de masques chirurgicaux, 200 millions de masques FFP2)", alors que leur pénurie a fait polémique au début de l'épidémie. "Ces stocks sont en cours de constitution et seront atteints d'ici à la fin du mois de septembre", a-t-il assuré.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

Une récente étude du CHU de Besançon soulève des inquiétudes envers les implants mammaires en silicone

En France, "environ 400 000 femmes sont porteuses d’implants mammaires en silicone suite à des chirurgies esthétiques ou reconstructrices" expose le CHU de Besançon dans un communiqué du 13 novembre 2025. Bien que couramment utilisés, ils peuvent néanmoins "susciter des inquiétudes quant à leur sécurité à long terme". Dans une étude récemment publiée dans la revue Biomaterials, le docteur Isabelle Pluvy, l’ingénieur de recherche Florelle Gindraux et leurs collaborateurs du CHU de Besançon, montrent que la présence de silicone au contact des tissus semble stimuler le système immunitaire et favoriser localement la présence d’inflammation chronique.

Numérique en santé : Dijon accueille les journées régionales les 13 et 14 novembre

Les journées régionales du numérique en santé se tiendront les 13 et 14 novembre 2025 au palais des congrès de Dijon. Organisé conjointement par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le GRADeS Bourgogne-Franche-Comté, l’événement vise à mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire autour d’un numérique au service des pratiques, des organisations et des usagers.

Accès aux soins : 58% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté insatisfaits

Le média de Radio France, Ici, a partagé ce mercredi 12 novembre 2025 les résultats de la consultation citoyenne "Ma commune, mon maire et moi" concernant l’accès aux soins en Bourgogne-Franche-Comté. Il ressort de ce sondage que 58% des habitants de la grande région ne sont pas satisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 

Les Bourguignons Franc-Comtois vivent vieux mais en moins bonne santé que le reste de la France...

ÉTUDE INSEE • Selon une étude publiée le 4 novembre 2025 par l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, la population régionale présente ”un état de santé plus dégradé qu’au niveau national”. Malgré une espérance de vie élevée, les habitants de la région sont davantage touchés par les maladies chroniques et la mortalité prématurée.

Cancer colorectal : les infirmières libérales de Besançon bientôt autorisées à remettre des kits de dépistage

Le cancer colorectal est la deuxième cause de cancer alors qu’il existe pourtant "un test de dépistage fiable, simple et rapide" juge la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) CaPaciTéS Besançon & Métropole. Dans le cadre d’une expérimentation inédite en France, elle lance ainsi un appel aux infirmières libérales à se former afin de pouvoir délivrer des kits de dépistage directement auprès de leurs patients. 

Le kiwi, un “super-fruit” à savourer pour allier plaisir et santé selon Valentine Caput

L'OEIL DE LA DIET' • En juillet 2025, l’Union européenne a fait du kiwi, le premier fruit à obtenir une "allégation santé". L’occasion parfaite pour notre diététicienne, Valentine Caput, de revenir sur l’intérêt de ce petit fruit aux grands bienfaits.

Dermatose : les exportations de jeunes bovins vont reprendre dans les zones indemnes

Le ministère de l'Agriculture a annoncé jeudi 30 octobre 2025 la reprise des exportations de bovins, suspendues pendant quinze jours pour éviter la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui continue toutefois de progresser dans les Pyrénées Orientales et dans le Jura où la suspension perdure.

“Le médecin légiste, c’est le médecin de la violence” : la chambre mortuaire du CHU de Besançon avec Dr Elisabeth Martin

Patricienne hospitalière depuis la fin de ses études en 2010, le Dr Elisabeth Martin dirige depuis mars 2024 le service de médecine légale et de victimologie du CHU de Besançon. Derrière les portes souvent fantasmées de ce service, c’est un métier méconnu, à la croisée du soin, du droit et de la justice, qu’elle nous décrit avec précision et humanité.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.55
pluie modérée
le 16/11 à 09h00
Vent
1.94 m/s
Pression
1008 hPa
Humidité
98 %