"Le bilan de la surveillance ambroisie en 2024 montre une répartition du risque allergique d’exposition aux pollens d’ambroisie au niveau d’alerte durant six semaines dans la Nièvre, département le plus impacté", précise l’ARS qui poursuit : "La Saône-et-Loire et le Jura connaissent également une exposition aux pollens au niveau d’alerte de plusieurs semaines, respectivement de quatre semaines et d'une semaine, tandis que les autres départements sont impactés dans une moindre mesure".
La surveillance des pollens dans l’air est assurée par l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air ATMO Bourgogne-Franche-Comté, au moyen d’un réseau de capteurs.
Lorsque le Risque Allergique d’Exposition au Pollen (RAEP) dépasse la valeur de 3, les personnes allergiques peuvent déclencher des symptômes.
Les 8 départements de la région disposent d’arrêtés préfectoraux imposant les mesures à mettre en œuvre pour prévenir son apparition et lutter contre sa prolifération.
• Les préfets de département arrêtent les mesures à mettre en œuvre sur leur territoire en fonction du contexte local, et notamment du niveau de présence des ambroisies et du type de milieux infestés (sols agricoles, bords de route, zones de chantier, terrains de particuliers...) ;
• Les collectivités territoriales peuvent participer à la mise en œuvre des mesures définies par le préfet, notamment en désignant un ou plusieurs référents territoriaux dont le rôle est, en
particulier, de repérer la présence de ces espèces, de participer à leur surveillance et d’informer les personnes concernées des mesures de lutte pouvant être appliquées sur leurs terrains ;
• Chaque particulier ou chaque entreprise privée est susceptible d’être concerné pour mettre en œuvre des mesures permettant de lutter contre cette infestation (arrachage de pieds d’ambroisie, etc.).