Le comité départemental de la ressource en eau s’est réuni le mercredi 24 août lors de sa réunion hebdomadaire sur la situation hydrique du département.
Au regard des récentes intempéries, des diminutions de températures subséquentes, et d’une amélioration du débit de la Loire, le maintien du bassin de la Loire au niveau de restrictions crise n’est plus justifié. Par arrêté préfectoral, le bassin de la Loire retrouve donc le niveau de restrictions "alerte renforcée".
Les pluies ont toutefois été insuffisantes pour permettre une diminution du niveau de restriction sur les autres bassins de la Saône-et-Loire.
Pour rappel, en alerte et en alerte renforcée, les usages de l’eau sont contraints : remplissage des piscines privées interdit sauf première mise en eau sous conditions, lavage des voitures interdit en dehors des stations professionnelles équipées d’un système de recyclage des eaux ou de matériel haute pression, arrosage des espaces verts interdit, irrigation agricole soumise à restrictions d’horaires, prélèvements pour les activités industrielles réduits...
En situation de crise, les seuls usages domestiques autorisés sont ceux prioritaires répondant à la santé, la salubrité publique, la sécurité civile et l’alimentation en eau potable de la population. L’irrigation agricole est quant à elle interdite, avec une adaptation permettant sous condition l’arrosage des cultures les plus sensibles au stress hydrique.
1.500 euros d'amende en cas de non-respect des mesures de restriction
Les services de l’État se mobilisent pleinement pour contrôler le respect des mesures de restrictions des usages de l’eau. L’objectif est d’assurer la bonne mise en œuvre de la réglementation, porter des messages de sensibilisation et de prévention, mais aussi sanctionner des usages de l’eau interdits par l’arrêté.
Pour s’assurer du respect des restrictions imposées par l’état d’alerte renforcée et de crise, des contrôles ont été menés par les forces de l’ordre et continuent de l’être. Toute personne contrevenant aux mesures de restriction s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros.