Le procès en appel pour dénonciation calomnieuse de Jonathann Daval renvoyé

Publié le 14/03/2025 - 12:00
Mis à jour le 14/03/2025 - 10:16

Le procès en appel dans le cadre d'une affaire de dénonciation calomnieuse de Jonathann Daval, qui purge une peine de 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Alexia, a été renvoyé vendredi au 11 avril 2025 par la cour d'appel de Besançon. L'ancienne belle-famille de l'informaticien de 41 ans a demandé le renvoi de l'audience pour "modification de conclusions".

 © DR
© DR

Jonathann Daval avait été relaxé en première instance par le tribunal correctionnel de Besançon en mai 2024 des poursuites pour dénonciation calomnieuses lancées par la famille d'Alexia. Mais Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents de la jeune femme, leur fille Stéphanie et son mari Grégory Gay, ont fait appel de cette décision "sur intérêts civils".

Ils considèrent que le comportement de Jonathann Daval leur a causé un important préjudice moral, bien que la justice n'ait pas retenu d'infraction pénale, et lui réclament comme en première instance 60.000 euros de dommages et intérêts, dont 30.000 pour M. Gay et 10.000 euros pour les trois autres parties civiles. La défense a indiqué à l'AFP qu'elle demanderait à la cour de débouter les parties civiles.

Relaxé en mai 2024 des faits de dénonciation calomnieuse

Durant l'enquête sur le meurtre d'Alexia en 2017, Jonathann Daval avait dans un premier temps admis être l'auteur du crime, avant de se rétracter en 2018 et d'accuser son beau-frère Grégory Gay d'avoir étranglé son épouse. Il avait alors accusé sa belle-famille d'avoir passé "un pacte secret pour étouffer l'affaire". Six mois plus tard, il avait finalement reconnu avoir menti et avoué à nouveau le meurtre d'Alexia.

Le tribunal correctionnel de Besançon l'a relaxé en mai 2024 des faits de dénonciation calomnieuse, estimant que les accusations qu'il avait portées à l'encontre de sa belle-famille n'étaient pas "spontanées" car, mis en examen pour meurtre, il se trouvait de fait dans une situation de contrainte. Jonathann Daval a étranglé et tué son épouse Alexia dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 à leur domicile de Gray-la-Ville (Haute-Saône). Le lendemain, il a transporté son corps dans un bois avant d'y mettre le feu et de donner l'alerte, soutenant que sa femme n'était pas revenue de son jogging. Le corps d'Alexia avait été retrouvé deux jours plus tard.

Pendant trois mois, l'informaticien avait montré le visage d'un veuf éploré, avant d'être confondu et interpellé en pleine vague #MeToo. Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Haute-Saône en novembre 2020.

(Source AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Procès Péchier : Sandra Simard raconte son “calvaire”

"Je vis comme dans le corps d’une vieille personne” : une première victime présumée de l'anesthésiste Frédéric Péchier, Sandra Simard, a témoigné jeudi 18 septembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs, décrivant un "calvaire" depuis son empoisonnement pendant une opération.
 

Procès Péchier : un collègue décrit un personnage de “sauveur” qui “s’occupait de tout”

"Un personnage charismatique de sauveur": un ancien collègue de Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a décrit jeudi 18 septembre 2025 devant la cour d'assises du Doubs le rôle de "leader" que jouait l'accusé parmi les anesthésistes au sein de la clinique Saint-Vincent de Besançon.

Procès Péchier : “J’attends 20 jours de procès avant de pouvoir commencer à m’expliquer”

+ PRISE DE PAROLE DE FRÉDÉRIC PÉCHIER + ME SCHWERDORFFER + PARTIE CIVILE • Le septième jour du procès de Frédéric Péchier s’est poursuivi cet après-midi du 16 septembre 2025 avec l’audition de Vincent Bailly, chirurgien de Jean-Claude Gandon, victime présumée. Plusieurs témoins, notamment des infirmières présentes durant l’opération, ont également été entendus. Pour rappel, le Docteur Péchier est soupçonné de 30 faits d’empoisonnement, dont 12 mortels. En images, il exprime son impatience...

Rentrée du TA de Besançon : “La justice administrative est attaquée parfois de manière violente, ce qui interroge sur l’État de droit”

L’audience de rentrée solennelle du tribunal administratif de Besançon s’est tenue ce mardi 16 septembre 2025. Elle a été animée par la présidente Cathy Schmerber, en présence des magistrats, personnels de la juridiction, ainsi que le préfet du Doubs, la maire de Besançon, ainsi que plusieurs élus et représentants des forces de l’ordre et de l’armée.

Procès Péchier : “Avez-vous vu d’autres médecins vous demander du potassium en 11 ans ?”. “Jamais” : une infirmière à la barre du tribunal de Besançon

Le premier témoin entendu ce 16 septembre 2025 lors de l’ouverture du septième jour d’audience à la cour d’assises de Besançon est une ancienne infirmière en cardiologie de la clinique Saint-Vincent. Pour rappel, Frédéric Péchier est accusé de 30 faits d’empoisonnement, dont 12 mortels.

Procès Péchier : le deuxième avocat de l’accusé, Lee Takhedmit, jette l’éponge

Lors du septième jour du procès de Frédéric Péchier, anesthésiste soupçonné de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, dans deux cliniques de Besançon, ce mardi 16 septembre, le deuxième avocat de l’accusé, Me Lee Takhedmit, n’était pas présent aux côtés de son client. Pourquoi ? Randall Schwerdorffer nous explique.

Revivez la première semaine du procès de l’anesthésiste Frédéric Péchier à Besançon

La première semaine du procès du docteur Frédéric Péchier, anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements, dont 12 mortels, s'est tenu du 8 au 12 septembre 2025 à Besançon. Revivez chronologiquement les cinq jours de ce premier procès hors normes. 

Procès Péchier à Besançon : “Soit Frédéric Péchier était incompétent, soit il savait ce que la patiente avait”

La cour d'assises du Doubs a examiné vendredi 12 septembre 2025 les secours apportés par l'anesthésiste Frédéric Péchier à une femme en arrêt cardiaque, selon un protocole qui, pour l'accusation, prouve qu'il connaissait la nature du poison qui lui avait été administré. Des débats techniques se sont ainsi enchaînés autour d’un poison et d’un remède.

“Arrêter l’hécatombe” : le rôle clé des lanceurs d’alerte dans le procès Péchier

Deux anesthésistes, qualifiés de "lanceurs d’alerte", ont mis en lumière ce que la justice décrit comme le "tabou de l’assassinat médical". Jeudi 11 septembre 2025, quatrième jour du procès, la cour d’assises du Doubs s’est penchée sur l’origine de l’affaire des 30 empoisonnements dont 12 mortels reprochés au docteur Frédéric Péchier.

“Un alibi monté de toutes pièces” : les débats s’intensifient au procès de Frédéric Péchier à Besançon

La cour d’assises du Doubs poursuit l’examen du dossier de Frédéric Péchier, l’ancien anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements présumés entre 2008 et 2017. Ce mercredi 10 septembre, troisième jour du procès, les débats ont porté sur les cas de deux patients : Sandra Simard et Jean-Claude Gandon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.02
ciel dégagé
le 19/09 à 03h00
Vent
1.19 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
78 %