« Le taux de chômage ne baisse pas car, avec la reprise économique, certaines personnes qui ne cherchaient plus du travail se sont remis à chercher un emploi », a réagi sur RMC Elisabeth Borne, citant l’exemple des étudiants qui avaient prolongé leurs études pendant la crise.
C'est moins bien que ce qu'avait prévu l'Institut national de la statistique dans sa dernière note de conjoncture, début octobre, anticipant un taux de chômage à 7,6% au troisième trimestre.
Au troisième trimestre, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) en France (hors Mayotte) atteint 2,4 millions de personnes, soit 52.000 de plus sur le trimestre.
Le taux de chômage "oscille entre 8% et 8,1% depuis le quatrième trimestre 2020, au même niveau qu'au quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire", indique l'Insee.
"Cette quasi stabilité du taux de chômage au troisième trimestre 2021 résulte tout à la fois du fort dynamisme de l'emploi et de celui de la population active, comme au trimestre précédent", poursuit l'institut.
Cet effet se voit dans le "halo autour du chômage", soit les personnes sans emploi qui en souhaitent un mais qui ne satisfont pas les autres critères du BIT pour être considérés comme chômeurs. Il "diminue nettement", note l'Insee, avec 1,9 million de personnes dans cette catégorie, en recul de 175.000 sur le trimestre.
Le chômage reste stable: Elisabeth Borne décrypte les chiffres sur RMC #ApollineMatin https://t.co/2zPTtUXvjk
— RMC (@RMCinfo) November 19, 2021
(AFP)