Le 17 mars 2016, plus de 500 manifestants, principalement des étudiants, se sont mobilisés dans les rues de Besançon pour réclamer le retrait de la loi El-Khomri sur le travail. Les étudiants avaient tenté de motiver les lycéens de Pergaud, mais aussi de Pasteur. Devant ce dernier établissement, le proviseur avait été bousculé alors que les étudiants tentaient d'entrer dans le lycée.
Un d’eux en aurait profité pour s'introduire dans l'établissement. C'est pourquoi il aurait reçu une convocation à laquelle il ne se serait pas présenté. Les policiers l'ont donc interpellé en fin d'après-midi vers 17 à proximité de la mairie de Besançon par des policiers de la Bac. Les jeunes communistes du Doubs parlent d'une interpellation "brutale". "Nous sommes étonnés qu'un fait aussi peu grave conduise à une arrestation dans ces conditions..."
Aussitôt, un mouvement de soutien s'est déclenché. Plus d'une trentaine d'étudiants s'est rassemblée devant le commissariat de Besançon pour demander de "libérer" leur camarade. Ils expliquent que l'étudiant placé en garde à vue n'aurait pas reçu la convocation.
En raison du plan VIGIPIRATE, les policiers ont entrepris de déloger les manifestants peu avant 19h. Selon un manifestant, ils sont intervenus "à coup de matraques et de gaz lacrymogène". Deux manifestants ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences et rébellion. D'après les organisateurs il s'agirait du secrétaire général de l'UD CGT du Doubs et d'un étudiant, membre de Solidaire étudiant-e-s. La police n'a pas confirmé ces identités.
Dans la matinée, plus de 450 étudiants s'étaient rassemblés à la facultés de lettrees avant de défiler dans les rues de Besançon pour s'opposer à la loisur le travail.