"La garde à vue a été levée. Rien ne permet d'incriminer ce jeune, ni de près ni de loin", a déclaré la vice-procureure Lydia Pflug. Le jeune homme, qui fêtait son 18e anniversaire ce lundi, avait été interpellé sur la base de sa "forte ressemblance" avec la photo de l'internaute suspecté d'avoir envoyé des menaces mardi dernier depuis un cybercafé de Strasbourg.
D'autres pistes...
Les enquêteurs étaient remontés jusqu'à lui à la suite d'un renseignement obtenu via le numéro vert spécialement mis en place dans le cadre de ce dossier. Après la libération de ce jeune majeur, les enquêteurs "continuent à explorer d'autres pistes", a dit Mme Pflug.
De son côté, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a estimé lundi qu'il faudrait du temps pour que l'enquête aboutisse. "Une enquête très vaste a été menée sous l'autorité du parquet de Strasbourg. Tout est fait pour retrouver celui ou ceux qui seraient l'auteur ou les auteurs de ces menaces", a dit le ministre en marge d'un déplacement à Villiers-sur-Marne. "Ces menaces, il faut les prendre au sérieux. Je pense qu'il nous faudra encore du temps pour appréhender les auteurs de ces menaces (...) ou de ce canular", a-t-il ajouté.
Les forces de l'ordre mobilisées devant les lycées
Vendredi, plus de 750 policiers et gendarmes avaient été déployés devant les 59 lycées du Bas-Rhin, et le dispositif de sécurité maintenu autour des établissements encore ouverts samedi matin, après qu'un internaute anonyme eut posté sur un forum sur internet un message dans lequel il menaçait de commettre un massacre dans un lycée, puis de se suicider.