Secteur BTP en Bourgogne Franche-Comté : des signes encourageants selon l'Urssaf

Publié le 05/06/2019 - 15:20
Mis à jour le 05/06/2019 - 15:33

Après un repli entre 2009 et 2016, le secteur de la construction reprend quelques couleurs avec une hausse des déclarations d’embauche. En 2017, le secteur de la construction se stabilisait et représentait 49.850 emplois dans la région, soit 7,8 % des effectifs du secteur privé en Bourgogne-Franche-Comté selon un bilan dressé par les Urssaf de Bourgogne et de Franche-Comté, en collaboration avec la cellule économique régionale de la construction (CERC).

©  Ecco CC0 Pxb ©
© Ecco CC0 Pxb ©

En Bourgogne Franche-Comté, on dénombre 8.350 établissements dans ce secteur d’activité, dont 82,5 % comptent moins de 10 salariés.

Le secteur BTP se compose de trois branches :

  • Les travaux de construction spécialisés (démolition, installation électrique, plomberie et travaux de finition) qui représentent 82,3 % des effectifs,
  • le génie civil (11,1 %)
  • la construction de bâtiments (6,6 %).

Le secteur a connu un fort repli des effectifs entre 2009 et 2016. En dix ans, il a perdu en 9855 emplois, soit une baisse de 16,5 % des effectifs contre une diminution de 8,2% au plan national. "La perte d’effectifs touche toutes les branches de la construction même si la construction de bâtiments est davantage impactée que le génie civil : - 37,1 % contre - 8,6 %" indique l'Ursaaf.

Le secteur embauche 91 % d'hommes

Le secteur s'est stabilisé en 2017 (- 0,03%). Si le nombre de déclarations préalables à l’embauche (DPAE) a chuté entre 2008 et 2015 malgré un sursaut en 2011 (+ 8,1 %) ;  la tendance est à la hausse depuis 2016. Le secteur a enregistré en 2017 une augmentation de + 6,1 % du nombre de DPAE par rapport à 2016 et 85 % des déclarations concernent des contrats longs dont 51 % sont des CDD de plus d’un mois et 49 % des CDI. Le secteur embauche 91,7% d'hommes.

Quid des salaires ?

La masse salariale du secteur évolue, elle, positivement entre 2007 et 2017 (+ 3,5 %). Le salaire moyen par tête a lui aussi progressé (+ 24 % en 10 ans). Le salaire moyen par tête atteint 2 075 € brut (contre 2 251 € au niveau national) et  varie selon l’activité : le génie civil (2 425 €) ; la construction de bâtiment (2 355 €) et les travaux de construction spécialisés (2 005 €). À titre de comparaison, le salaire moyen par tête du secteur privé est de 2280 euros.

Évolution du BTP en Franche-Comté

Le département du Doubs compte 1430 établissements et 9230 salariés dans le BTP en 2017, soit 7,2 % des effectifs du secteur privé. Entre 2007 et 2017, le nombre de salariés dans la construction a diminué de 16,1 %, une baisse proche de la moyenne régionale (- 16,5 %).

Le Jura compte 5025 salariés (soit 9 % des effectifs du secteur privé) et 900 établissements. Avec la Saône-et-Loire et la Côte-d’Or, le département du Jura est le seul à ne pas perdre d’emplois en 2017 (+ 0,4 %).

En 10 ans, le département de la Haute-Saône a perdu 22,4 % des salariés dans le secteur de la construction. Avec 3370 salariés en 2017, le secteur de la construction représente 7,7 % des effectifs du secteur privé contre 9,5 % en 2008. La Haute-Saône fait partie des départements qui enregistrent la plus forte baisse de salariés ainsi que d’entreprises (- 18,2 % en 10 ans).

Le Territoire de Belfort compte, en 2017, 2150 salariés soit 18,9 % de moins qu’en 2007 et 345 établissements (-16 % en 10 ans). Le taux de restes à recouvrer se détériore à nouveau en 2017 (8 %), c’est le plus fort de la région.

Info +

Pour les Ursaaf, le taux des cotisations restant à recouvrer ainsi que l’évolution du nombre de demandes de délais permettent d’apprécier les difficultés passagères ou non d’un secteur d’activités. En 2017, le taux de reste à recouvrer (RAR) est de 3,9 %. Il est de 8,3 % pour les entreprises de moins de 10 salariés. En comparaison, le taux de RAR national du secteur de la construction est de 5,9 % et celui du secteur privé en général s’élève à 0,96 %.

Entre 2010 et 2013, le nombre de demandes de délais n’a fait qu’augmenter passant de 1700 à 1950 demandes par an. Les demandes ont ensuite diminué, avec une baisse notable entre 2016 et 2017 (- 25 %). En 2017, 963 délais ont été demandés.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Economie

La BGE met en lumière les créateurs d’entreprise de la région dans une web-série

Le réseau d’accompagnement BGE a lancé la quatrième édition des Talents BGE de la création d’entreprise. 38 parcours de vie sélectionnés dans toute la France mis en lumière chaque semaine sur le site BGE et dans une web-série de 14 épisodes (un par région), diffusée depuis le 19 septembre 2025, suivant le parcours d’un des entrepreneurs. L’objectif ? observer la réalité entrepreneuriale à travers le parcours de ceux qui créent.

Quoi de 9 à la Maison laGrange ?

QUOI DE 9 ? • Alors que l’hiver approche à grands pas, la Maison laGrange dévoile ses nouveautés pleines de douceur et de caractère pour se réchauffer avec style. Au programme : des infusions gourmandes bio aux saveurs inédites comme « Tarte Tatin » ou « Cho Coco Menthe », à savourer grâce au duo ÉcoFiltre & mug laGrange. Et, bien sûr, l’incontournable calendrier de l’Avent, qui réservent chaque année leur lot de surprises aromatiques !

Mois de l’Économie sociale et solidaire en Bourgogne-Franche-Comté, c’est parti !

La CRESS Bourgogne-Franche-Comté a donné le 5 novembre dernier, à Dijon, le coup d’envoi du Mois de l’Économie sociale et solidaire (ESS) 2025, marquant le début d’un mois consacré à la promotion et au développement d’un modèle économique fondé sur la coopération, la solidarité et l’innovation sociale.

Le Néon Comtois, où l'art de manier les décorations lumineuses...

Maxime Suter est fabricant de décorations lumineuses d'intérieur en néon-led à Besançon. Depuis son atelier situé à Hop hop hop, il confectionne des modèles originaux mais également des projets sur-mesure à destination des particuliers et des professionnels. De nombreux professionnels ont notamment déjà fait appel à ses services pour mettre en lumière leurs projets. Il commercialise ses réalisations conçues à Besançon depuis son site internet Le Néon comtois

Festival de la Paille : une dernière danse en 2026 avant de tirer sa révérence

Après un quart de siècle d’histoire, le festival de la Paille vivra finalement sa dernière édition en 2026. Face aux coûts de production de plus en plus élevés et à la diminution de leurs recettes, le Collectif Organisation en charge du festival est arrivé à la décision "lucide" de vivre un dernier été les 24 et 25 juillet prochain à Métabief. Pour autant, pas question de nostalgie, ni de se morfondre, le festival de La Paille 2026 sera "une apothéose, une célébration vivante, impertinente et lumineuse" promettent les organisateurs… qui envisagent déjà de renaître sous d’autres formes en 2027. 

Océane Godard dénonce l’implantation de Shein à Dijon : “le symptôme criant de l’abandon de nos valeurs”

L’ouverture prochaine d’un magasin Shein dans le centre-ville de Dijon provoque de vives réactions politiques. La députée de la Côte-d’Or, Océane Godard (PS), a publié le 4 novembre 2025 un communiqué dans lequel elle dénonce "un symbole de la faiblesse politique de l’Union Européenne et une menace pour nos territoires".

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.88
couvert
le 12/11 à 12h00
Vent
1.47 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
72 %