Ce père de famille fasciné par le travail des pompiers, a reconnu être à l'origine d'une vingtaine d'incendies à Besançon entre 1999 et 2000. Mais il comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel pour les cinq qui n'étaient pas prescrits.
Généralement sous l'emprise de l'alcool et du cannabis, ce trentenaire aux multiples déménagements avait le plus grand mal à ne pas mettre le feu dans la cage d'escaliers de l'immeuble qu'il habitait lui-même. Il espérait ainsi voir intervenir les soldats du feu. S'il n'y a pas eu de blessé grave, les conséquences auraient pu être dramatiques.
Obligation de soins
Sa peine de trois ans de prison, dont un an avec sursis, est conforme aux réquisitions du procureur. Elle a été assortie d'une mise à l'épreuve de trois ans et de l'obligation de soins et de trouver du travail ou de suivre une formation.
L'incendiaire, maintenu en détention à l'issue du procès, devra par ailleurs régler un euro symbolique au logeur Grand Besançon Habitat et 2.900 euros à l'habitant d'un appartement dont le pallier avait été détruit par les flammes.
