Âgé de 45 ans, l'enseignant assurait avoir été poignardé au flanc et à la gorge vers 07H10, alors qu'il préparait sa classe dans l'école Jean-Perrin d'Aubervilliers. Il avait été hospitalisé à la suite de blessures superficielles qu'il se serait donc infligées lui-même. Il était de nouveau entendu pour comprendre ce qui l'a mené à inventer ce récit, a ajouté le parquet.
Un "homme cagoulé, ganté et vêtu d’une blouse blanche"
Lundi matin, Le Figaro rapportait qu'un "homme cagoulé, ganté et vêtu d’une blouse blanche, aurait asséné plusieurs coups de cutter au professeur au niveau de la gorge alors qu'il était seul dans sa classe". Cet "agresseur" était censé porter des chaussures militaires de type rangers et une tenue de peintre. Il était recherché après avoir censément pris la fuite à pied, avait-on appris de sources policières.
Les faits se sont déroulés alors que les élèves n'étaient pas encore arrivés. Le parquet anti-terroriste s'était saisi de l'enquête, l'homme ayant raconté que son "agresseur" avait lancé "c'est Daech, c'est un avertissement". Comme le faisait remarquer un journaliste de Libération sur Twitter, le dernier numéro du magazine de propagande de Daech faisait directement référence aux enseignants.
Le journaliste spécialiste du jihadisme, David Thomson, indiquait sur Twitter que "l'attaque" était présentée par des partisans de Daech comme faisant suite à l'appel lancé dans Dar-al-Islam. Certains de ses membres s'étaient même félicités de cette "attaque".
(Source : AFP)