À Besançon, une école de sophrologie forme une dizaine d'élèves chaque année...

Publié le 15/09/2022 - 17:30
Mis à jour le 14/09/2022 - 16:14

Depuis septembre 2019, une école de formation à la sophrologie s’est ouverte quai de Strasbourg à Besançon. Cette année, elle accueillera les élèves de sa quatrième promotion. À sa tête, Maud Huot-Marchand, sophrologue depuis 10 ans. Rencontre.

Il y a plus de 10 ans, Maud Huot-Marchand décide de changer de vie professionnelle pour se former à la sophrologie. Après avoir « fait le tour » dans le monde de la communication, elle commence par se former pour elle-même jusqu’à ce que ce soit "l’évidence ".

Après avoir reçu son certificat de formation en sophrologie caycédienne à Dijon en 2012, elle poursuit son cursus pour obtenir un diplôme en sophrologie de l’université de Lille et ouvre son cabinet sur le quai de Strasbourg à Besançon il y a 10 ans. Le bouche-à-oreille fait son travail, elle collabore avec le Rectorat, tisse des liens avec des professionnels de santé… Et puis il y a 4 ans, naît en Maud l’envie de "transmettre" comme elle dit. 

"Une petite école et de qualité"

De là, elle décide d’ouvrir sa propre école de sophrologie. "Puisqu’il n’y en avait pas à Besançon, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire et j’ai rempli la première promotion en 2019", se rappelle-t-elle. Une école oui, mais "petite et de qualité" dit-elle, comptant 10 à 12 places maximum par promotion, "ce ne sera jamais une classe de 25 personnes !", souligne la sophrologue. Elle forme à son tour des personnes à la sophrologie caycédienne "avec des protocoles très cadrés et beaucoup de pratique." Maud Huot-Marchand propose également une ouverture sur d’autres champs d’application tels que la gérontologie, la pédiatrie … ce qui n’existait pas à Besançon jusqu’à présent.

La fondatrice de l’école forme des personnes qui souhaitent connaître les pratiques de la sophrologie pour elles-mêmes, à titre personnel ainsi que des personnes souhaitant en faire leur métier. 

© Alexane Alfaro

Un besoin plus important depuis la crise de Covid-19

En 10 ans d’exercice de la sophrologie, Maud Huot-Marchand a constaté un rebond de besoins en sophrologie lors du premier confinement en raison de l’épidémie de Covid-19. "À l’époque, pendant le premier confinement, j’avais fait paraître dans la presse locale des propositions de séances de sophrologie gratuites en visio et finalement, je n’ai pas fait ces séances, mais j’ai découvert que les gens avaient besoin de se libérer verbalement", se souvient-elle. 

Eco- anxiété, presse négative, guerre en Ukraine, inflation, crise énergétique, argent... "On est aussi là-dedans", indique Maud, "la perte de sens, les angoisses, le stress, etc. Les jeunes, les gens veulent prendre soin d'eux et on est là pour leur donner les outils afin qu'ils puissent surmonter leurs maux".

La sophrologie, "ce n’est pas le monde des bisounours !"

Si on peut avoir une perception de la sophrologie comme d’une discipline hippie, new age, avec des bâtons d’encens et de la musique douce, Maud Huot-Marchand tient à mettre les points sur les i. "Ce n’est pas le monde des bisounours, il faut bien le savoir", affirme-t-elle, "on accompagne des gens en fin de vie, des gens qui vivent des moments particuliers, avec des capacités de ressource et en responsabilisant ces personnes de leur potentialité, si la personne ne s’y met pas, ça ne fonctionnera pas, il faut être acteur de son changement pour que la personne parvienne à y arriver seule", explique la sophrologue. 

L’objectif de la professionnelle est de donner les outils pour permettre aux personnes qu’elle accompagne d’être autonome "et bien évidemment en complémentarité avec des soins médicaux", souligne-t-elle, en ajoutant que "pousser la porte du cabinet, c’est déjà 50% du travail qui est fait."

Il reste des places pour la prochaine rentrée

La rentrée à l’école de sophrologie se déroulera le 1er octobre. Il reste des places pour faire partie de la quatrième promotion. Pour en savoir plus ou pour s’inscrire : 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Education

Besançon déploie un accueil renforcé pour ses 25.000 étudiants à la rentrée 2025

Élue deuxième meilleure ville étudiante de France en 2025 comme le rappelle la Ville de Besançon, un dispositif inédit pour est mis en place dès cette rentrée pour accompagner les 25.000 étudiants qui ont choisi la capitale comtoise pour leurs études. Ce jeudi 11 septembre est la journée Bienvenue aux étudiants avec une programmation culturelle dans plusieurs bisontins.

“Bloquons tout !” : les AED du lycée Pergaud en grève, un internat fermé

Les assistants d’éducation (AED) du lycée Pergaud ont répondu à l’appel national à la grève et à la mobilisation du mercredi 10 septembre. Dans un communiqué de l’intersyndicale CGT Éducation, Snes-FSU et Sud Éducation, ils expliquent agir ”afin de dénoncer la casse sociale et le budget du gouvernement”.

Autisme et parcours scolaire : un père de famille veut éveiller les consciences dans le Doubs

Julien Lopez, père de deux enfants atteints d’autisme, prend la parole ce mois de septembre 2025 pour alerter l’opinion publique sur la prise en charge des enfants atteints de ce handicap en France. Il appelle l’Etat, et notamment l’ARS, agence régionale de la Santé, à agir pour ouvrir plus de places en IME, instituts médico-éducatifs.

Réussir une rentrée c’est “un travail de dentelle” rappelle la rectrice de l’académie de Besançon

Ce lundi 1er septembre 2025, comme partout en France, les écoliers bisontins ont repris la direction de l’école. La rectrice de l’académie de Besançon Nathalie Albert-Moretti et Anne Vignot, la maire de Besançon, étaient présentes à leurs côtés pour les accueillir ce matin à l’école Granvelle. 

Une nouvelle filière de manipulateur en radiologie médicale dès la rentrée à l’IFMS de Montbéliard

À compter du 2 septembre 2025, une nouvelle filière de manipulateur en électroradiologie médicale (DEME) ouvre au sein de l'Institut de Formation aux Métiers de la Santé (IFMS) de Montbéliard et accueillera 20 étudiants issus de Parcoursup, apprend-on dans un communiqué de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Une rentrée scolaire 2025 : “La priorité est la réussite des élèves sans exception”, pour Nathalie Albert-Moretti

VIDEO • La rectrice de l’académie de Besançon a tenu une conférence de presse ce mercredi 27 août 2025 à quelques jours de la rentrée scolaire pour exposer les enjeux de cette année. 194.673 élèves seront accueillis dans 1.221 écoles.

Des places encore disponibles à l’Enilea de Mamirolle et Poligny pour la rentrée de 2025

Pour les élèves qui n'auraient pas encore trouvé leur école oiur la rentée de septembre, l'École nationale de l’innovation, des laboratoires, de l’eau et de l’alimentation (Enilea) rappelle qu’il reste encore quelques places disponibles dans plusieurs formations dispensées à Mamirolle et Poligny. Voici le détail des places disponibles.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 11.75
ciel dégagé
le 18/09 à 00h00
Vent
1.08 m/s
Pression
1026 hPa
Humidité
87 %