Élevage épinglé en Saône-et-Loire : non-conformités corrigées, selon la préfecture

Publié le 05/12/2022 - 12:06
Mis à jour le 05/12/2022 - 12:09

Des "non-conformités" ont été corrigées dans l'élevage de chèvres de Saône-et-Loire accusé de "mauvais traitements" fin octobre par l'association de défense des animaux L214, a-t-on appris lundi auprès de la préfecture.

Photo d'illustration © Photo de Reijo Telaranta
Photo d'illustration © Photo de Reijo Telaranta

À la suite d'une plainte déposée le 27 octobre par L214, une inspection de l'entreprise Chevenet, à Saint-Maurice-de-Satonnay (Saône-et-Loire) avait été diligentée par les services vétérinaire de la Direction de la protection des populations (DDPP).

Cette inspection a montré que les animaux étaient "globalement en bon état d'entretien et sans stress apparent", indique la préfecture, précisant qu'"aucun manquement sur les prestations rendues par le personnel présent n'a été relevé". 

Accusé par L214 d'enfermer ses animaux

L'élevage de 2.000 chèvres, qui se présente comme le "leader européen" de fromages de chèvre fermiers, avait été accusé par L214 d'"enfermer" ses animaux "avec pour seul accès à l’extérieur une cour bétonnée", contrairement à ce qu'affirme le site internet de l'entreprise. Une vidéo diffusée par L214 montrait des animaux battus ainsi que des chevreaux agonisant non loin de cadavres en état de décomposition.

Cependant, selon la préfecture, si un "pic de mortalité élevé" a bien été identifié au début du mois d'août, période durant laquelle ont été tournées les images diffusées par L214, il est "fréquent à cette période" et l'inspection "ne permet pas d'établir une corrélation" de ce pic "avec d'éventuels manquements au titre de la protection et la santé animales". 

"Des non-conformités ont toutefois été relevées", précise le rapport de l'inspection, et notamment "un défaut dans la surveillance et l'isolement des animaux malades ou blessés, avec absence de locaux dédiés d'infirmerie et de défaut dans les soins à prodiguer sur ces mêmes animaux".

Des manquements depuis corrigés

Ces manquements ont cependant fait l'objet d'une mise en demeure de l'éleveur qui les a depuis corrigés. "Une nouvelle visite de contrôle effectuée le 29 novembre a permis de vérifier et d'évaluer les actions mises en place" et de lever la mise en demeure, selon la préfecture, qui avertit que des contrôles inopinés seront effectués "dans les prochains mois afin de s'assurer de la pérennité des améliorations apportées".

L'entreprise Chevenet, dénonçant une "manipulation" d'images de la part de L214, avait attribué cette surmortalité temporaire aux canicules intenses de l'été dernier. 

(AFP)

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