Elle faisait croire que sa maison était hantée : pas de poursuites…

Publié le 12/11/2014 - 16:45
Mis à jour le 12/11/2014 - 17:47

La justice a annulé mercredi les poursuites judiciaires à l’encontre d’une femme de 57 ans qui avait fait croire cet été à la police que sa maison d’Amnéville en Moselle était hantée.

 ©
©

Insolite

Le tribunal correctionnel de Metz a retenu l'exception de nullité soulevée par l'avocat de la prévenue, Me Thomas Hellenbrand, qui avait pointé que sa cliente, quasi analphabète, n'avait pu relire ses dépositions aux policiers avant de les signer.

 "C'est un jugement tout à fait opportun", selon Me Hellenbrand, estimant qu'accuser un "polteirgeist" d'avoir ravagé sa maison "n'est pas un délit" mais plutôt un "délire". Fin août, la maison des époux Hachette, dans un quartier pavillonnaire d'Amnéville, était retrouvée sens dessus dessous, avec un téléviseur renversé, des vitres et des assiettes brisées. Paniqué, le couple s'était dit convaincu qu'un esprit frappeur avait commis ce désastre et avait porté plainte contre X pour dégradations volontaires.

En pleine torpeur estivale, les médias locaux s'étaient promptement saisis de l'affaire, attirant dans leur sillage une foule de curieux, "chasseurs de fantômes" et autres "spécialistes" du paranormal. Toutefois au bout de trois semaines d'enquête, la police concluait à une intervention humaine.

Placée en garde à vue, Me Hachette avouait avoir elle-même saccagé sa maison durant une crise de nerfs. Cette femme psychologiquement et physiquement fragile, tremblante comme une feuille au tribunal, s'était retrouvée poursuivie pour "dénonciation mensongère" ayant entraîné des "recherches inutiles", tandis que son mari avait été mis hors de cause.

Les policiers étaient "peut-être un peu vexés d'avoir cru à cette histoire de poltergeist. Ils ont cru devoir diligenter des poursuites, mais elles étaient vraiment très mal dirigées contre une personne faible, qui maintenant va retrouver la paix et la sérénité", a dit Me Hellenbrand.

(Avec AFP) 

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

“Absence systématique” : Péchier mis en cause pour son désengagement lors des réunions sur les cas suspects

"L'absence systématique" de Frédéric Péchier aux réunions organisées pour discuter des arrêts cardiaques suspects dans une clinique de Besançon où il travaillait était vendredi 14 novembre 2025 l'objet du douzième interrogatoire de l'accusé, jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels, par la cour d'assises du Doubs.

Procès Péchier : l’accusé conteste le récit d’une patiente

"Elle a pu se tromper" : le Dr Frédéric Péchier, jugé à Besançon pour avoir empoisonné 30 patients dont 12 sont morts, a fermement contesté lundi 10 noveùbre 2025 devant la cour le récit d'une patiente victime en 2015 d'un arrêt cardiaque au bloc, et qui a raconté qu'il était venu à son chevet juste avant son anesthésie.

Le parquet de Besançon fait appel après la relaxe de Jean-Louis Fousseret et d’Alexandra Cordier

Le parquet de Besançon a annoncé, ce vendredi 7 novembre, sa décision de faire appel du jugement ayant conduit à la relaxe de l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et de son ex-collaboratrice, Alexandra Cordier. Tous deux étaient poursuivis pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics dans une affaire datant de 2019.

Jean-Louis Fousseret et Alexandra Cordier relaxés par le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon avait été saisi en juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics. Le tribunal correctionnel de Besançon a relaxé Alexandra Cordier et Jean-Louis Fousseret ce 5 novembre 2025.

Procès Péchier : après les arrêts cardiaques, la cour sur la piste du crime par hémorragie   

"L'empoisonneur" a-t-il voulu changer de méthode pour moins attirer l'attention? Au procès de l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, les assises du Doubs ont commencé jeudi 23 octobre 2025 à examiner deux cas qui dénotent parmi les 30 retenus au total : les patients concernés n'ont pas subi un arrêt cardiaque, mais une hémorragie massive.

Procès Péchier : l’ex-anesthésiste n’hésite pas à enfoncer l’une de ses collègues

Empoisonner des patients au bloc opératoire pour nuire à l'anesthésiste chargée de les endormir? "C'est délirant", a balayé mercredi 22 octobre 2025 devant la cour d'assises de Besançon l'accusé Frédéric Péchier, sans cacher pour autant son peu d'estime pour la collègue concernée.

Nicolas Sarkozy est arrivé à la prison où il sera incarcéré, une première historique

L'ancien président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin son domicile pour se rendre à la prison parisienne de la Santé pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite dans l'histoire de la République. Une demande de mise en liberté a d'ores et déjà été déposée par ses avocats.

Au procès Péchier, une anesthésiste “dévastée” par l’arrêt cardiaque de ses patients

Autrefois "pétillante", elle a quitté la clinique "dévastée" après l'empoisonnement présumé de sept de ses patients: le "lourd tribut" payé par une ancienne collègue de Frédéric Péchier, qu'il aurait en outre voulu évincer, a été au centre des débats lundi 20 octobre 2025 devant la cour d'assises du Doubs.

Disparues de l’A6 : le troisième homme suspecté du meurtre d’une adolescente en 1990 remis en liberté

Le troisième homme mis en examen pour le meurtre et le viol d'une adolescente de 13 ans en 1990 en Saône-et-Loire, l'une des affaires du dossier des disparues de l'A6, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, a indiqué lundi 20 octobre 2025 le parquet de Nanterre, sollicité par l'AFP.

Montbéliard : un an ferme pour des menaces contre un chroniqueur de CNews

Un homme de 29 ans, déjà condamné pour apologie du terrorisme, a écopé de deux ans de prison, dont un ferme, pour de multiples menaces adressées, via le réseau X, au chroniqueur de CNews Erik Tegnér, à qui il reprochait ses positions sur le conflit à Gaza, a indiqué mercredi 15 octobre 2025 à l'AFP le procureur de Montbéliard (Doubs).
 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.88
légère pluie
le 15/11 à 06h00
Vent
1.28 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
94 %