Environ 1.500 manifestants contre le pass sanitaire à Besançon

Publié le 11/09/2021 - 17:37
Mis à jour le 12/09/2021 - 09:07

Neuvième semaine de mobilisation. Ils étaient environ un millier selon les autorités, près de 2.000 selon les organisateurs pour s’opposer une nouvelle fois au pass sanitaire avant la date fatidique du 15 septembre et de l’obligation vaccinale pour les personnels soignants.

Plus de 200 cortèges contre le pass sanitaire et la vaccination obligatoire étaient organisés dans toute la France. 121.000 contestatairesont manifesté dans toute la France.  La mobilisation, en recul depuis plusieurs semaines, a pu cependant bénéficier d’un regain d’intérêt, à quelques jours de la date butoir pour l’obligation obligatoire des soignants et des pompiers.

Les mêmes slogans et une seule demande : le retrait du pass sanitaire jugé liberticide par les manifestants. Dans les rangs de la manifestation, des personnels soignants, contraints à l'obligation vaccinale à partir du 15 septembre sous peine d'être suspendus.

À Besançon, le cortège est parti à 14h30 de la place de la Révolution avant un tour de ville et une prise de paroles place du 8 septembre appelant notamment à la mobilisation le  mercredi 15 septembre 2021 en début d'après-midi devant l'entrée de l'hôpital Minjoz.

Vers 16h30, la manifestation a commencé à se disloquer. Une heure plus tard, il n'y avait quasiment plus de perturbations sur le réseau de transport urbain Ginko.

© B

En France, après trois week-ends de baisse, les autorités tablent sur un sursaut de la mobilisation, coalition hétéroclite d'antivax, de proches des "gilets jaunes", de militants d'extrême droite ou, plus généralement, d'adversaires politiques du gouvernement.

"On est au pied du mur. Le 15 septembre, des collègues et moi allons être suspendus sans salaire. Le système de santé n'avait pas besoin de ça", désespère Corinne, aide-soignante depuis 30 ans, venue de Franche-Comté pour manifester à Paris.

Ces manifestations interviennent au lendemain de la mise en examen pour "mise en danger de la vie d'autrui" de l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, dans le cadre de l'enquête ouverte par la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion gouvernementale de l'épidémie de Covid-19.

Le seuil symbolique des 50 millions de personnes ayant reçu une première dose de vaccin, prévu par le gouvernement pour fin août puis début septembre, n'est toujours pas atteint.

Obligatoire depuis le 21 juillet dans les lieux accueillant plus de 50 personnes, le pass sanitaire a été étendu à l'accès aux hôpitaux, sauf urgences, aux bars, aux grands centres commerciaux et aux 1,8 million de salariés au contact du public.

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