Le procès de l'ex-ambassadeur Boillon reporté au mois de mai

Publié le 24/03/2017 - 17:40
Mis à jour le 24/03/2017 - 18:05

Le procès de Boris Boillon, le diplomate originaire de Pontarlier interpellé le 31 juillet 2013 avec 350.000 euros et 40.000 dollars en liquide alors qu’il prenait un train pour Bruxelles, a été reporté au 22 et 23 mai 2017.

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L'ancien ambassadeur de France en Irak et en Tunisie, et ancien "Sarko boy",  doit être jugé pour "blanchiment de fraude fiscale", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux" et "manquement à l'obligation déclarative de transfert de capitaux".

La demi-journée initialement prévue pour juger M. Boillon a été jugée insuffisante par le tribunal correctionnel de Paris, au regard de "la complexité du dossier". Les débats se tiendront donc lundi 22 mai toute la journée et mardi 23 mai dans la matinée, a annoncé le président de la 11e chambre Peimane Ghaleh-Marzban.

Diplomate un temps reconverti dans le consulting, Boris Boillon va devoir s'expliquer sur ces 350.000 euros et 40.000 dollars qu'il transportait en liquide. Le code de douanes impose de déclarer tout transfert international en liquide à l'intérieur de l'Union européenne au-delà de 10.000 euros, sous peine d'amende.

 Le diplomate encourt jusqu'à cinq ans de prison et d'importantes amendes pour les autres chefs de poursuite.

Boris Boillon avait expliqué aux enquêteurs que ces sommes provenaient de ses activités professionnelles privées en Irak et que ces prestations étaient rémunérées en liquide du fait des carences du système bancaire irakien. Les investigations n'ont pas permis de retracer l'origine des espèces, selon une source proche de l'enquête.

La justice le soupçonne également de les avoir éludées au fisc et d'avoir produit de faux jusitificatifs. Sa défense assure au contraire que "ces sommes ont dûment été enregistrées et déclarées par sa société de conseil Spartago", contestant toute fraude, blanchiment de fraude ou abus de bien social au détriment de Spartago.

(Avec AFP)

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Justice

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