Le suspect chilien reconnait sa présence à Besançon mais nie avoir tué Narumi

Publié le 16/02/2017 - 21:51
Mis à jour le 18/04/2019 - 09:52

Le Chilien Nicolas Zepeda Contreras, soupçonné d’avoir assassiné en décembre Narumi Kurosaki, une Japonaise étudiant en France, a confirmé à la justice de son pays avoir été avec la jeune femme le soir de sa disparition mais a nié l’avoir tuée. Il explique notamment les cris de Narumi par l’acte sexuel… 

© Fuji TV ©
© Fuji TV ©

Lors de sa comparution mardi devant la justice chilienne, M. Zepeda, 26 ans, a livré le récit détaillé de son dernier rendez-vous avec Narumi Kurosaki, 21 ans, selon le rapport consulté par l'AFP. Depuis sa disparition ce jour-là, le corps de la Japonaise reste introuvable. La police et la justice françaises sont persuadées de son décès.

Nicolas Zepeda Contreras a regagné son pays natal après la disparition de Narumi qui avait entretenu, par le passé, une relation amoureuse avec lui, avant de le quitter. "Nous nous sommes retrouvés dimanche 4 décembre dans l'après-midi alors qu'elle était chez elle (dans une résidence étudiante, ndlr). Elle était surprise et en pleurs, nous nous sommes enlacés et je lui ai raconté la raison de mon voyage en Europe", a déclaré le jeune homme, dont la France a demandé au Chili l'extradition.

Il explique les cris par l'acte sexuel 

Après ces retrouvailles, ils sont allés dîner dans un restaurant de la ville d'Ornans, à côté de Besançon (est), avant de revenir dans la chambre, à la demande de Narumi, pour avoir "des rapports intimes", selon M. Zepeda. "A cette occasion, Narumi s'est montrée très réceptive et impliquée durant l'acte, ce qui explique ses gémissements prononcés. Une fois l'acte terminé, Narumi s'est sentie terriblement coupable. Elle m'a confié être en couple et a été prise de panique en réalisant qu'elle avait été infidèle", poursuit le jeune homme. Elle lui a ensuite demandé de partir.

Zepeda : "Perdu dans mes pensées, j'ai marché vers le centre (ville) en attendant que Narumi me contacte à nouveau, ce qui n'est jamais arrivé"

En sortant du campus universitaire, M. Zepeda explique avoir fait tomber son téléphone portable, et parce qu'il le cherchait, avoir fini par emprunter une sortie de secours au lieu de passer par la porte principale. "Perdu dans mes pensées, j'ai marché vers le centre (ville) en attendant que Narumi me contacte à nouveau, ce qui n'est jamais arrivé", conclut-il.

  • La jeune japonaise a été vue vivante pour la dernière fois le 4 décembre entre 22h et 23h. Cette nuit-là, plusieurs étudiants logeant dans son immeuble ont entendu des cris, des pleurs et des coups sur les portes et les meubles.
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

narumi

Procès Zepeda : la défense demande le renvoi du procès

La défense de Nicolas Zepeda a demandé ce lundi 18 décembre 2023 le renvoi du procès alors que le Chilien devait s'exprimer pour la première fois sur l'assassinat de Narumi Kurosaki dont il répond en appel devant la cour d'assises de la Haute-Saône, en raison de nouveaux éléments ne figurant pas  selon les avocats dans la procédure.

Zepeda, manipulateur “à la limite de la mythomanie”, selon un expert

Le Chilien Nicolas Zepeda, rejugé en appel pour l'assassinat de son ancienne petite amie japonaise Narumi Kurosaki, présente un profil "manipulateur", "à la limite de la mythomanie", selon les conclusions d'un expert présentées jeudi devant les assises de la Haute-Saône, objets d'une passe d'armes entre lui et la défense.

Procès Zepeda : des traductions compromettantes au coeur des débats

"Souvenirs différents" ou "explications biscornues" ? : Nicolas Zepeda et une témoin se sont opposés lundi 11 décembre 2023 devant les assises de la Haute-Saône autour de traductions de messages en japonais potentiellement compromettantes pour le jeune Chilien, rejugé en appel pour l'assassinat de Narumi Kurosaki.

Faits Divers

Travaux d’intérêt général non exécutés : un jeune homme interpellé à Besançon

Le 10 décembre 2025, vers 17 heures, un équipage de la Brigade anticriminalité en patrouille a procédé à l’interpellation d’un individu recherché par l’autorité judiciaire. Les policiers ont croisé l’homme rue d’Anvers, à Besançon, et ont immédiatement reconnu qu’il faisait l’objet d’un signalement.

Violences et insultes racistes lors d’un match à Novillars : des associations pointent un silence préoccupant

Selon un communiqué du 11 décembre 2025, des faits graves se sont déroulés le 8 novembre 2025 lors d’un match U18 opposant les équipes de Planoise et de Roche-lez-Beauprè, à Novillars. Des associations affirment qu’après la mi-temps, “l'entraîneur et le juge de touche de Roche-lez-Beauprè, déjà connus pour leurs passifs, ont alors multiplié les provocations”.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 7.66
peu nuageux
le 13/12 à 12h00
Vent
0.74 m/s
Pression
1029 hPa
Humidité
95 %