Mouvement En marche d'E. Macron : "On assiste à quelque chose de très important" selon J-L Fousseret

Publié le 21/10/2016 - 19:54
Mis à jour le 12/04/2019 - 11:48

L’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron poursuit les étapes de son mouvement En marche auquel le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret adhère depuis le début. Trois meetings se sont déroulés ces derniers jours en France pour aborder plusieurs thèmes et restituer « les fruits » de la phase de diagnostic du pays. Prochaine étape : les engagements…

 ©
©

Comme l'avait annoncé Emmanuel Macron en septembre dernier, "nous restituerons les fruits de la phase de diagnostic en octobre". C'est ce qui a été réalisé lors de trois meetings ce mois d'octobre : le premier, qui a rassemblé 1 200 personnes à Strasbourg, avait pour thème "La France qui subit". Le second, au Mans devant 1 400 personnes, parlait de "La France qui choisit". Le troisième, réunissant 1 800 personnes à Montpellier, avait pour thème "La France qui unit". 

L'instigateur du mouvement a évoqué des sujets tels que "la laïcité comme une liberté et pas comme une contrainte, la république, l'école, la religion et notamment le fait que l'Islam a sa place dans la république", rapporte Jean-Louis Fousseret. 

Un changement dans les habitudes politiques… 

"Je pense qu'on assiste à quelque chose de très important, des changements dans les habitudes politiques", nous confie le maire de Besançon, "Il faut se dire que la politique ne se fait plus comme en 1981 : il n'y a plus de parti - dit (ndlr) - de gauche. Je suis un homme de gauche réel", insiste-t-il, "qui veut transformer le pays, tout comme Emmanuel Macron et pas comme la gauche marxiste. Je pense que 2017 pourrait chambouler un certain nombre de choses à droite et à gauche." D'ailleurs, on parlerait aujourd'hui de "progressistes" pour les politiques tels qu'Emmanuel Macron et de "conservateurs" comme François Hollande.

Le mouvement En marche rassemblerait des personnes de gauche, du centre et également des Verts "avec beaucoup de jeunes d'origines culturelles diverses", précise Jean-Louis Fousseret. Il explique que "Je me reconnais dans ses idées et notamment concernant le social, l'entreprise au cœur des réflexions en terme d'emploi, du soutien de l'homme".

"Pourquoi continuer comme à l'après-guerre" 

Lors de ses meetings, Emmanuel Macron a également évoqué un "système qui doit être repensé". "Pourquoi continuer comme à l'après-guerre ?" se demandent l'ex-ministre de l'Économie et ses adhérents. "Il faut adapter le système à aujourd'hui avec toutes les évolutions que cela implique : internet, le télétravail, l'âge de la retraite, les entreprises et les métiers délocalisés, etc.", explique le maire de Besançon, "il faut repenser le système globalement"

En marche… Les chiffres et la suite 

Aujourd'hui, le mouvement de Macron compte près de 88 941 adhérents parmi lesquels 4 000 donateurs. "75% de ces donateurs font des chèques de moins de 50 euros, ce qui montre qu'il s'agit de personnes modestes, c'est ça la France qui marche", indique Jean-Louis Fousseret.

Une quinzaine de comités locaux se sont créés dans le Doubs "afin de travailler sur des thèmes de réflexion différents", précise-t-il.

Les engagements dès novembre

Après la phase de diagnostic, Emmanuel Macron devrait dévoiler une quinzaine d'engagements dès la mi-novembre et donner son "plan de transformation de la France".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Mélenchon est le “meilleur allié” du RN pour 2027, estime Moscovici

Pierre Moscovici, qui quitte le 31 décembre sa fonction de Premier président de la Cour des comptes, a estimé dimanche 21 décembre que le chef des Insoumis Jean-Luc Mélenchon était "le meilleur allié du Rassemblement national" à la prochaine élection présidentielle de 2027.

Après le braquage à Besançon, majorité et opposition affichent leurs priorités en matière de sécurité

Un braquage s’est produit vendredi 19 décembre au matin à Besançon, à l’entreprise Losange, rue Marguerite Syamour. Lors de cette attaque, des individus armés ont ouvert le feu en direction d’un véhicule de la police nationale avant de prendre la fuite. Les réactions de Anne Vignot, maire de Besançon et de Ludovic Fagaut, conseille municipal et candidat à la mairie.

Municipales 2026 à Besançon : la jeunesse au cœur du programme du candidat socialiste Jean-Sébastien Leuba

La liste Besançon Forte et Solidaire, portée par Jean-Sébastien Leuba, candidat PS à la mairie de Besançon, a convié la presse ce mardi 16 décembre 2025, afin d'évoquer l’importance que dois prendre la jeunesse dans la vie bisontine. Il a également réaffirmé son ambition de mener sa propre liste pour le premier tour et qu’il n’y a "pas de changement dans la démarche" même si les échanges sont toujours en cours avec Anne Vignot.

Loi de finances 2026 : le sénateur Longeot plaide pour le retour du TGV Lyria Paris-Lausanne

Lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2026, le sénateur du Doubs Jean-François Longeot, président de la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, a appelé le 15 décembre 2025 à un investissement massif dans les infrastructures de transport, notamment le réseau ferroviaire et plaide pour le retour du TGV Lyria Paris - Lausanne.

Élevage bovin : un collectif dénonce des décisions d’Annie Genevard

Un communiqué diffusé le 16 décembre 2025 par le Collectif du Champ à l’assiette, organisation militante pour la sécurité alimentaire du Pays de Montbéliard, met en cause la cohérence de l’action de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à l’occasion du lancement des Conférences de l’autonomie alimentaire au début du mois.

Pirey : Le conseil municipal justifie son refus de participer aux frais de scolarité de l’école privée Cartannaz

Réuni le 10 décembre 2025, le conseil municipal de Pirey a décidé, à une large majorité, de ne plus participer aux frais de scolarité 2023-2024 des enfants inscrits à l’école privée F. Cartannaz a-t-on appris dans un communiqué de la mairie. 

Rétroviseurs et vitres cassés en cadeaux au Département du Doubs : une association alerte des dangers sur la D141

VIDÉO • L’association "À fond la transition" s’est mobilisée ce jeudi 11 décembre à 10h30 devant les locaux du conseil départemental du Doubs à Besançon pour lui offrir des cadeaux très particuliers : rétroviseurs, vitres de bus et de voitures brisées emballés… Ces morceaux proviennent de véhicules qui se sont aventurés sur la D141 au niveau du passage dit Sous les Roches Beure-Besançon.

Grand Besançon Métropole arrête son projet de Plan local d’urbanisme intercommunal : que prévoit-il ?

Après 5 ans de travail, Grand Besançon Métropole (GBM) a présenté et arrêté son projet de Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) à l’issue de plusieurs années de diagnostic, de concertation et de travail avec les 68 communes du territoire. L’ensemble du dossier, désormais finalisé, doit entrer dans la phase d’enquête publique. Avant cela, il sera soumis au vote du conseil communautaire de GBM jeudi 11 décembre 2025.

Pierre Moscovici défend l’indépendance de la Cour des comptes pour sa dernière audition à l’Assemblée

Le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a vigoureusement défendu l'indépendance de celle-ci, "ni pouvoir ni contre-pouvoir", pour sa dernière audition mardi 9 décembre devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, consacrée au pacte Dutreil.

Saint-Vit : un collectif d’habitants prépare une liste citoyenne pour les municipales 2026

Un groupe de Saint-Vitoises et de Saint-Vitois annonce, dans un communiqué du 8 décembre 2025, la constitution d’une liste citoyenne baptisée “Saint-Vit ensemble” pour les élections municipales de 2026. Cette initiative, présentée comme locale et indépendante de tout parti, repose sur une organisation collégiale visant à “construire un projet réellement partagé et représentatif de la diversité de la commune”.

Budget de la Sécu : les députés votent sur le projet de loi ce mardi

C’est ce mardi 9 décembre 2025 que les députés doivent se prononcer sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Lundi, à la veille d'un scrutin qui s'annonce extrêmement serré, le patron du PS Olivier Faure a appelé ses députés à voter pour le projet de budget de la Sécurité sociale, menacé de rejet par les refus de LR et d'Horizons de le soutenir. De son côté, le gouvernement a multiplié les gestes pour tenter de convaincre, notamment les Ecologistes.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -0.68
ciel dégagé
le 25/12 à 09h00
Vent
2.1 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
88 %