Pierre Moscovici toujours aussi "tranquille" dans l’affaire Cahuzac

Publié le 19/05/2013 - 16:53
Mis à jour le 19/05/2013 - 16:55

Interrogé ce dimanche 19 mai 2013 à l’antenne de Radio J à propos de Jérôme Cahuzac, Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, s’est notamment dit « tranquille » quant à sa future audition par la commission d’enquête parlementaire sur l’action du gouvernement pendant l’affaire Cahuzac, précisant avoir la « conscience claire d’avoir fait son devoir« .

Le ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a jugé dimanche sur Radio J que la décision de Jérôme Cahuzac de renoncer à la législative partielle dans son ex-fief du Lot-et-Garonne était une "décision qui s'imposait, qui allait de soi". "C'est ce qu'il fallait faire", a-t-il déclaré, estimant que tout autre choix de l'ancien ministre du Budget poussé à la démission par son mensonge sur sa situation fiscale "n'aurait pas eu de sens". Vu les circonstances, "se présenter devant les électeurs n'aurait pas eu de cohérence", a estimé le ministre de l'Economie. 

Revenant sur sa future audition par la commission d'enquête parlementaire sur l'action du gouvernement pendant l'affaire Cahuzac, M. Moscovici a déclaré que pour l'instant il n'avait pas été informé de la date de son audition, mais qu'il était "tranquille". "Quand on a une conscience claire d'avoir fait son devoir, on peut aller tranquille devant une commission d'enquête. (...) Je ne crains pas la vérité", a-t-il déclaré. "J'ai déjà été entendu par la commission des finances (de l'Assemblée nationale, ndlr). j'ai déjà pu dire ce qu'était la vérité" à savoir qu'"il est apparu que l'administration fiscale a fait tout ce qu'elle pouvait faire" dans l'affaire Cahuzac. "Je répéterai ça", a expliqué M. Moscovici.

Concernant les indemnités que M. Cahuzac continue de toucher en tant qu'ancien ministre, Pierre Moscovici a répété que c'était une obligation légale. "Pour l'instant, nous sommes contraints par l'Etat de droit, mais nous allons faire ce qu'il faut pour remédier" à cette situation, a-t-il ajouté.

Le ministre a notamment évoqué le projet de loi organique destiné à ramener les indemnités de départ des anciens ministres de six à un mois, et de ne pas les verser en cas de manquements graves. "Quand nous aurons les moyens de réagir, nous le ferons", a-t-il conclu.

(source : AFP)

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