Les policiers municipaux de Besançon équipés de caméras

Publié le 18/09/2017 - 06:25
Mis à jour le 16/04/2019 - 14:11

A partir de ce lundi 18 septembre 2017 et jusqu’à fin octobre, les 58 policiers municipaux de la Ville de Besançon seront progressivement équipés de caméras individuelles dites « caméras piétons ». Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Quel coût pour la Ville ? Réponses…

Sécurité

Le dispositif a été présenté le 11 mai dernier au conseil municipal de Besançon. Ces nouvelles caméras-piétons "permettront de protéger les citoyens en protégeant aussi les policiers", expliquait alors Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon. Ces caméras individuelles sont déjà mises en place à Dijon, Mulhouse, Marseille ou encore Montpellier et ont "permis de réduire les actes d’incivilité entre agents et citoyens",

Quel type de caméra ? 

Ces caméras, homologuées depuis fin 2016, sont légères. Les agents les fixent eux-mêmes sur un harnais de sécurité placé sur la poitrine. Elles permettent de filmer une situation de jour comme de nuit en qualité Full HD.

Ce type d'appareil peut être également fixé sur le tableau de bord d'un véhicule (voiture et moto) de police.

Une caméra qui "calme" les ardeurs 

Philippe Corneveaux, chef de service de police municipale de la Ville de Besançon, précise que les deux parties "auraient tendance à rester plus calme" puisque chacune d'elles sait qu'elle est filmée et écoutée. "Lorsque l'agent met en marche la caméra, il doit prévenir, selon la loi, la personne en face qu'elle est filmée, excepté dans des situations plus précipitées", explique le chef de service de police municipale. Un voyant rouge permet toutefois de constater la mise en route de l'appareil.

La caméra tourne tout le temps sans pour autant sauvegarder. Lorsque le policier déclenche l’enregistrement lors d’une intervention, les 38 secondes avant et les 38 secondes après sont inclues dans la bande vidéo, expliquent Jean-Louis Fousseret et Jean-Pascal Reyes, directeur de la sécurité et de la tranquillité publique à la Ville de Besançon. 

"Ce n'est pas Big Brother" 

"Le but n’est pas de tout filmer", indique Jean-Pascal Reyes, "les agents mettront en route la caméra juste avant une intervention et l'éteindrons juste après". Autant pour le respect des libertés individuelles des policiers que des citoyens, "l’objectif n’est pas Big Brother dans toute la ville", insiste le maire. Le dispositif est encadré par le décret n°2016.1861 du 23 décembre 2016 et le projet doit être autorisé par le préfet et par l’Autorité française de contrôle en matière de protection des données personnelles (CNIL). 

  • arrêté préfectoral n°25-2017-07-21-001 autorise l’enregistrement audiovisuel des interventions des agents de police municipale de la commune de Besançon.

L'accès aux images est réglementé : les policiers ne pourront pas les consulter. Seuls l’autorité judiciaire, le maire de Besançon, le chef de la police et les subalternes qu’il désigne auront le droit de les visionner.

Enfin, elles seront conservées six mois avant d’être supprimées si aucune institution ne demande pas à les visionner dans le cadre d'une enquête par exemple.

Info +

  • Le coût de ce dispositif s'élève à 22 000€. 
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Vie locale

Ensemble dans la vie, complices derrière l’objectif : Chloé Salbin et Adrien Touzot, un duo de photographes made in Besançon

Publi-info • Ils vivent ensemble, créent ensemble, mais chacun avec son propre regard. Chloé Salbin et Adrien Touzot forment un duo de photographes passionnés, à la fois complémentaires et indépendants. Leur point commun ? Un œil affûté, une grande sensibilité à l’image… et un ancrage fort en Franche-Comté.

Besançon en 1910 : Grain d’Pixel lance un appel pour reconstituer une scène historique sur le pont Battant…

Dans le cadre d’un projet collectif mené par l’association Grain d’Pixel à Besançon, les Bisontines et les Bisontins sont invités à venir prendre la pose lors d’une réinterprétation de la prise de vue d’une photo de 1910 sur le pont Battant le 10 mai 2025.

Du petit-déj’ au bar à tapas, Chez Loulou ouvre sa Bodega rue Bersot à Besançon

Depuis le 18 mars 2025, une toute nouvelle adresse gourmande a pris ses quartiers au cœur de Besançon, rue Bersot : Chez Loulou, La Bodega. Après avoir lancé son épicerie de quartier fin 2024, Louis Jaffard - alias Loulou - remet le couvert avec un lieu chaleureux aux accents ibériques, ouvert du petit-déjeuner jusqu’au dernier verre autour de tapas.

Défilés, concert, manèges... retrouvez le programme complet du carnaval de Besançon

+ un carnaval étudiant • Le Comité des fêtes de Besançon  se prépare pour le carnaval annuel qui se déroule les 12 et 13 avril 2025 au centre-ville. Cet événement festif proposera, comme d’habitude, des animations pour petits et grands, avec des défilés, des concerts et une ambiance conviviale.

Des centaines de Bisontins invités à danser le 18 avril : ”Besançon est une ville de danse !” assure Étienne Rochefort

Comme nous vous en informions mercredi 9 avril, une performance artistique ayant pour but de réunir un maximum de Bisontines et Bisontins se tiendra vendredi 18 avril prochain place de la Révolution à Besançon dans le cadre de l’inauguration de l’exposition ”Chorégraphies” au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Étienne Rocherfot, chorégraphe bisontin reconnu à l’international, s’unit avec plusieurs compagnies de danse pour créer ce moment hors du commun.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.88
partiellement nuageux
le 01/05 à 21h00
Vent
1.48 m/s
Pression
1019 hPa
Humidité
86 %