En préambule le préfet rappelle que les services de l’État n’ont pas fait remonter d’information technique avant juillet 2009 pour la simple raison que le Préfet n’avait pas à émettre d’avis sur le type de matériel utilisé ou le tracé. L’étude d’impact réalisée en application du décret du 30 avril 2009 a été déposée au mois d’août. Sur avis du ministère de la Culture, le Préfet a donc émis un avis défavorable sur l’installation de câbles électriques dans le centre ancien sauvegardé et note aujourd’hui qu’ « il y a, en effet, quelque contradiction pour la Ville à s’être battue pour obtenir le classement de la Citadelle de Vauban au titre du Patrimoine mondial de l’UNESCO, et à permettre de réinstaller des fils dans un secteur sauvegardé où depuis 30 ans tout l’effort a consisté à les faire enlever ! »
Si le choix du tracé relève de la décision de Jean-Louis Fousseret, l’État restera quant à lui inflexible sur l’absence de fils aériens en ville. En clair, c’est donc bien à la communauté d’agglomération de trouver les solutions techniques !
Enfin, le Préfet a voulu réaffirmer « contrairement à ce qui a parfois été dit » qu’il agit dans cette affaire « sans esprit polémique, qu’il a fait obtenir 31 M€ de subventions pour ce projet et qu’aucun argument technique ou financier ne justifie qu’il soit causé une atteinte dommageable au patrimoine architectural et historique de Besançon. »
Ça va mieux quand c’est dit !