Un quart des emplois de l'usine de sanitaires Allia sauvé en Bourgogne Franche-Comté

Publié le 20/06/2017 - 13:59
Mis à jour le 20/06/2017 - 13:59

Environ un quart des emplois de l’usine historique de sanitaires Allia, filiale du suisse Geberit, à Digoin en Saône-et-Loire pourrait être sauvée, a-t-on appris ce mardi 20 juin 2017 auprès de l’avocat du comité d’entreprise.

"On peut considérer qu'on a un accord", qui doit être soumis à signature la semaine prochaine, a annoncé Me Ralph Blindauer. Le texte, qui sera présenté en assemblée générale du personnel dans les prochains jours, devrait être signé selon une source syndicale qui s'est dite satisfaite des avancées. Il prévoit le maintien d'une quarantaine d'emplois sur 176 sur le site de Digoin.

"C'était zéro pendant quasiment un an", rappelle Me Blindauer. Geberit, qui a repris le français Allia en rachetant le suédois Sanitec en 2015, avait annoncé en mai 2016 vouloir fermer les deux sites de production de Digoin et de Villeneuve-au-Chène (Aube), considérés comme non rentables.

Au total 256 emplois étaient menacés, dont 176 dans l'usine de Saône-et-Loire. L'entreprise, qui produit notamment des toilettes et des lavabos, devrait en outre transférer environ 25 emplois de Digoin à Selle-sur-Cher

L'usine de La-Villeneuve-au-Chêne dans l'Aube, qui emploie quelque 80 personnes, va en revanche fermer (Loir-et-Cher). 

"Allia ferme (dans l'Aube) mais finance des projets alternatifs" qui pourraient créer entre 15 et 40 emplois sur deux ans, a précisé Me Blindauer. "On limite quand même assez sérieusement la casse sociale." Les salariés avaient multiplié les manifestations devant le siège de Geberit en Suisse, devant leur siège parisien et bloqué les sites menacés.

L'accord prévoit par ailleurs la possibilité de partir en préretraite pour
tous les salariés de plus de 55 ans, un congé de reclassement et une prime
supra-légale.

(source AFP)

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