Plusieurs milliers de sapeurs-pompiers professionnels étaient attendus ce mardi après-midi à Paris pour une manifestation nationale. "Une centaine de pompiers du Doubs est montée" selon M. Vuillet de la CGT.
Conformément aux précisions, les manifestants sont nombreux - environ 7000 selon les premières sources sur place. Ils réclament notamment une revalorisation salariale ainsi que des garanties face aux agressions et sur le maintien de leur retraite, ont indiqué lundi leurs syndicats.
Le défilé est parti après 14h de la place de la République et devra s’achever vers 18 heures place de la Nation. Il poursuit un mouvement de grève entamé en juin pour les mêmes motifs. Très suivi selon les syndicats, il n’a toutefois pas entraîné de perturbations majeures, les pompiers étant astreints à un service minimum.
La Place de la République est largement occupée par les #pompiers ?, soignants et urgentistes ?.
Beaucoup d’ambiance à quelques minutes du départ de la manifestation, en direction de la Place de la Nation. #Paris #Urgences #ServicesPublics pic.twitter.com/XiVzBmEs7u— Gilets Jaunes Paris #Acte49 #ActeXLIX (@GiletsJaunesGo) October 15, 2019
Une grève dans 90 % des SDIS, selon les syndicats
"Nous manifestons, car ni le gouvernement, ni les collectivités locales qui financent les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) n’ont répondu à nos attentes", expliquait André Goretti, président du FA/SPP-PATS, premier des neuf syndicats de pompiers professionnels, qui appellent tous à manifester.
Selon ces organisations, la grève a été suivie ces derniers mois dans 90 % des SDIS. Devant l’Assemblée nationale cet été, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait, lui, avancé un chiffre de "5 %" de grévistes.
Un système « malade »
André Goretti décrit un système de secours français « malade » avec des pompiers "en sous-effectifs" face à l’augmentation constante du nombre d’interventions, notamment les missions d’assistance médico-sociale (carences ambulancières, assistance de personnes âgées…) qui ont explosé ces dernières années alors qu’elles ne font au départ pas partie de leur cœur de métier, l’urgence.
Les syndicats réclament au niveau salarial une revalorisation de la prime de feu (28 % du salaire de base, contre 19 % actuellement) à hauteur des primes de risques accordées aux policiers et gendarmes, ainsi qu’une meilleure protection face aux agressions dont le nombre augmente chaque année.
(Avec AFP)
1 Commentaire
Un commentaire
C’est une honte de voire les policiers de paris envoyer du gaz laclimogène et de brutaliser nos sauveurs qui sont pas respectés et payés 3 fois rien et ils risquent leur vie étant marié avec et sans enfants et risquant à tout moments d’une intervention que leur femme se trouve seul.
C’est dégueulasse de voir sa de nos jours et nous savons en + qui les frappent et maintenant on brûle les policiers