Une mère mise en examen pour le meurtre de son fils de quatre ans

Publié le 06/01/2022 - 20:32
Mis à jour le 06/01/2022 - 20:36

Une femme de 35 ans a été mise en examen et incarcérée après être sortie de l’hôpital psychiatrique, pour le meurtre de son fils de quatre ans le 19 novembre 2021 à Corcondray a-t-on appris auprès du procureur de la République de Besançon.

 © Hélène Loget
© Hélène Loget

Cette mère a été mise en examen pour « homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans » et placée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Dijon.

La jeune femme a admis avoir "asphyxié son enfant", en expliquant que "son geste était étroitement corrélé au harcèlement et aux violences qu'elle disait subir de la part de son mari", a indiqué le procureur de Besançon, Etienne Manteaux, lors d'une conférence de presse.

Les circonstances du passage à l'acte "restent très, très confuses", a-t-il ajouté, estimant que son discours était "peu cohérent".

"La question de la responsabilité pénale de madame par rapport à ces faits reste entière", selon le procureur qui relève "une sorte de paranoïa qui l'amène à voir le mal partout".

Les investigations de la gendarmerie et les expertises psychiatriques permettront de "comprendre quel est son état psychique", a-t-il souligné. La jeune femme et son fils de 4 ans avaient été découverts par la gendarmerie au petit matin du 19 novembre dans un fossé à Corcondray, petite commune du Doubs où ils habitaient.

L'enfant présentait des traces de traumatisme au niveau du visage et des traces de strangulations au niveau du cou. Pris en charge par les secours, il était décédé à l'hôpital de Besançon dans la matinée.

L'autopsie a conclu à un décès par asphyxie suite à une strangulation.

Pendant la nuit, la mère s'était présentée chez plusieurs habitants du village avec l'enfant, en pyjama et pieds nus.

Elle avait refusé d'entrer chez eux et était repartie avec son fils en pleurs, dans le froid et le brouillard. La mère avait tenu des "propos assez délirant, à connotation mystique", avait rapporté M. Manteaux à l'époque des faits, et elle avait été hospitalisé en psychiatrie.

Le père, âgé de 35 ans, avait été placé en garde à vue avant d'être remis en liberté. Le couple était en train de se séparer.

(Avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Faits Divers

Canicule meurtrière à Besançon : la Ville de Besançon rappelle les dispositifs de soutien 

Comme nous vous en informions ce mardi matin, un homme sans domicile fixe est décédé sur la place du 8 Septembre, en plein centre-ville de Besançon. Selon la Ville de Besançon, ce décès serait ”très certainement en lien avec la canicule en cours”, alors que la région est frappée par une vague de chaleur intense depuis plusieurs jours. Elle rappelle les mesures en place et réflexes à avoir en cas de détresse.

La douane française fait équipe avec la Suisse pour un contrôle coordonné à la frontière

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière, la police neuchâteloise indique qu’une opération coordonnée a été menée vendredi 27 juin 2025 entre les forces de sécurité françaises et suisses dans la zone frontalière reliant la France aux cantons de Neuchâtel et du Jura. Organisée sous l’égide de la plateforme opérationnelle transfrontalière (POT 25/90), cette action conjointe a mobilisé des effectifs importants sur plusieurs points de contrôle fixes et mobiles.

“L’Affaire Narumi”, un journaliste bisontin publie son premier livre

Où repose le corps de Narumi Kurosaki ? Cette question hante depuis plus de 9 ans les enquêteurs, les proches de la victime et désormais, les lecteurs du livre L’affaire Narumi, publié le 12 juin 2025 par le journaliste bisontin Willy Graff. Ce récit revient sur une disparition devenue emblématique, aussi bouleversante qu’énigmatique.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 26.95
ciel dégagé
le 01/07 à 18h00
Vent
6.39 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
63 %